Tarn-et-Garonne : ex-diagnostiqueuse en immobilier, elle est le seul cas en France de leucémie reconnue maladie professionnelle

Laëtitia Ballus, aujourd'hui tirée d'affaire, s'est vue détecter une leucémie en 2004. En cause, une fuite sur une machine à source radioactive qu'elle utilisait pour son ancien métier de diagnostiqueuse en immobilier. Son cancer a été reconnu maladie professionnelle en 2005, une première en France.

Laëtitia Ballus a aujourd'hui 42 ans. En 2004, les médecins lui diagnostiquent une "aplasie médullaire", sorte de leucémie qui attaque sa moelle osseuse. Aujourd'hui sortie vainqueur de son combat contre la maladie, elle lutte pour faire reconnaître la dangerosité des appareils de test de plomb à énergie nucléaire.

Sa leucémie, elle la doit à l'une de ces machines. Diagnostiqueuse en immobilier durant plus d'un an, elle utilisait en mai 2003 un appareil sur lequel un dysfonctionnement a été détecté. "Ma machine fuyait par l'arrière, c'est-à-dire que la radioactivité sortait en permanence", témoigne-t-elle auprès de nos confrères du Parisien-Aujourd'hui en France.

Malgré la réparation de sa machine, elle préfère démissionner quelques mois après l'incident, inquiète des conditions d'exercice de son métier. Maladies de peau, bronchites sont les premières alarmes. Ce n'est qu'un an plus tard que la leucémie se déclenchera.

Fin 2005, un expert de la Sécurité sociale du Tarn-et-Garonne reconnaît dans un courrier une "présomption d'origine professionnelle" due à la manipulation quotidienne de l'appareil. Elle est à ce jour la seule en France dont un cancer a été reconnu comme maladie professionnelle.



 

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