Les salariés des usines de volets roulants Futurol de Valence-d'Agen, Golfech et Saint-Loup (82) attendent depuis un an que la justice se prononce sur les projets de reprise, suite à la mise en redressement judiciaire de l'entreprise. 190 emplois sont en jeu. L'audience a eu lieu lundi 9 novembre.
Cinq fois. Le tribunal de commerce de Chartres, en Eure-et-Loire, a repoussé cinq fois l'audience qui doit trancher sur les projets de reprise du groupe Futurol Industries. Elle a finalement eu lieu ce lundi 9 novembre mais la décision ne sera rendue que vendredi prochain.
Le numéro 2 du volet roulant en France a été placé en redressement judiciaire en novembre 2014. A l'origine, une trésorerie fragile, peut-être due à la construction de trois usines en trois ans, une gestion qualifiée de "peu scrupuleuse" par les salariés et un important impayé d'un client ayant mis la clé sous la porte
Depuis un an, les 190 salariés des trois sites de Valence-d'Agen, Golfech et Saint-Loup (82) sont dans l'attente d'une réponse judiciaire.
Trois repreneurs en effet se sont fait connaître mais selon les projets, il y aurait entre 63 et 148 licenciements.