Construit en 1972, géré par la Direction interdépartementale des routes du Sud Ouest (DIRSO), le pont de Cantepau à Albi va devoir subir des travaux urgents pour limiter ses désordres structurels. Le tout d'ici 2022.
Le pont de Cantepau est surveillé de très près. En effet, selon la DIRSO (Direction interdépartementale des routes du sud-ouest) gestionnaire de cet ouvrage, il présente des désordres structurels et nécessite une intervention d'ici 2022.
Plusieurs mesures d’exploitation ont d'ailleurs déjà été prises depuis 2012. Les convois exceptionnels par exemple sont interdits et les poids lourds n’ont plus le droit de circuler sur la voie de gauche, donc de doubler.
De nombreux défauts
Il faut dire que dès sa construction dans les années 70, ce pont construit en béton précontraint a très vite fait parler de lui. Fissures, déformations, il a présenté de nombreux défauts et a même dû être consolidé dans les années 80.Il nécessite désormais de nouveaux travaux.
C'est un ouvrage qui présente des désordres structurels importants, mais cela ne veut pas dire que ce pont est dangereux pour la sécurité des usagers qui l'empruntent, explique Eric Chamard, de la direction interdépartementale des routes du Sud Ouest (DIRSO). On surveille l'évolution de ces désordres chaque année. Depuis 2014, il n' y a pas eu d'aggravation notable.
Sans danger à court terme
Il faut dire que 40 000 véhicules l'empruntent chaque année. Ce pont serait donc sans danger à court terme pour ces usagers mais son état préoccupant nécessite des travaux rapidemment. Bref, pour l'association sécurité RN88, le pont de Cantepau n'est pas sans inquiétude.
Un bureau d’études se penche déjà sur l'ampleur de ces travaux. Combler les fissures, réparer l'armature métallique qui est érrodée, ces travaux d'envergure devraient avoir lieu d'ici 2022. "Ce sera forcément coûteux et compliqué à réaliser à cause de la circulation qu’il faudra basculer le temps de l’intervention ", précise Eric Chamard de la DIRSO. Une situation qui risque de rendre le trafic routier un peu plus compliqué à Albi.
Voici le reportage de Nicolas Bonduelle et Robin Doreau.