Le tagueur en série de Saint Juery (Tarn) a été interpellé. En janvier dernier, avec des bombes de peinture, il avait en une nuit dégradé des murs, des devantures de commerces ou encore des voitures dans le centre-ville. L'homme âgé de 18 ans a reconnu les faits.
Dimanche 31 janvier dernier, les habitants du centre-ville de Saint-Juery (Tarn), à côté d'Albi, découvraient avec consternation les traces laissées dans la nuit par un mystérieux tagueur en série. Murs de maisons, devantures de commerce, voitures de particuliers : au total, la police relevait plus d'une centaine d'inscriptions, peintes à la bombe de peinture bleu et rouge, avec les lettres "DMAGO" en guise de signature. Une expression picturale modérément appréciée par les riverains, et par le maire de la commune. 39 victimes de ces dégradations avaient déposé plainte. La commune avait quant à elle déboursé 5 000 euros pour effacer les traces de cette "nuit du tag" organisée en plein couvre-feu.
Le tagueur confondu par des bombes de peinture retrouvées à son domicile
Au terme d'une enquête menée par les polices municipales de Saint-Juéry, d'Albi et la police nationale, l'auteur de ces tags a été identifié formellement. Il s'agit d'un habitant de la commune âgé de 18 ans. Une perquisition à son domicile a permis de retrouver des bombes de peinture identiques à celles retrouvées sur place lors des constatations du 31 janvier.
Lors des auditions, le tagueur, par ailleurs entendu pour d'autres dossiers similaires, a reconnu sa présence sur les lieux, ainsi que sa participation aux faits qui lui sont reprochés. Sur instructions du parquet, il a fait l'objet d'une convocation pour une audience en correctionnelle au tribunal judiciaire d'Albi, en septembre prochain.