Tarn : onze points de suture pour un colleur d'affiches du RN lors d'une bagarre avec un militant LFI. La France Insoumise dément toute implication.

Ambiance tendue dans le Tarn pour la campagne présidentielle. Une bagarre a éclaté jeudi 10 février 2022 à Carmaux entre colleurs d'affiches de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Le militant du RN s'en sort avec un passage par l'hôpital et onze points de suture.

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Quelques échauffourées avaient déjà eu lieu en début de semaine à Carmaux dans le Tarn entre colleurs d'affiches du Rassemblement National et la France Insoumise. Elles ont abouti jeudi 10 février 2022 à un petit tour par l'hôpital pour un militant du RN et à onze points de suture sur la tête de celui-ci.

Plainte et demande d'excuses

Une agression dénoncée par le représentant tarnais du parti de Marine Le Pen, Julien Bacou : "Ces derniers jours, un membre de La France Insoumise avait décollé nos affiches sous les yeux de nos équipes. Jeudi, notre militant, Didier Pasturel, a été tapé avec un pinceau de colle à la tête. Le coup a été tellement violent que le pinceau s'est cassé. C'est inacceptable. Nous demandons à ce que la justice sanctionne cette violence, mais nous attendons également des excuses du représentant de LFI dans le Tarn. "

Surprise et démenti au sein de LFI Tarn

Ce vendredi soir dans un communiqué, La France Insoumise  dans le Tarn a répondu en démentant l'information : "Aucun militant d'un groupe d'action de la France Insoumise n'est impliqué dans cet incident sur lequel nous n'avons aucune autre information que celles du RN rapporté par France 3", détaille LFI dans ce communiqué. 

Le parti précise que "nous combattons toutes les violences qui ne font que fournir des prétextes à nos adversaires pour durcir leurs propositions autoritaires. Nous ne cèderons à aucune des provocations de l'extrême droite dont nous combattons les idées nauséabondes."

Depuis plusieurs années, l'ancienne circonscription de Jean Jaurès a vu le parti d'extrême-droite de Marine Le Pen s'y implanter solidement face à une gauche toujours majoritaire. 

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