Direction la vallée du Tarn, entre Saint-Juéry et Ambialet. Précisément à La Maurinié. C'est là qu'un iconographe d'origine russe, apatride après la guerre, a trouvé refuge pour son art et sa famille.
Quand Nicolaï Greschny découvre la Maurinié, c'est un tas de ruines.
Mais pour cet homme qui a fui la révolution russe, puis les Nazis, traqué pour espionnage, ce hameau, c'est le début d'une nouvelle vie.
Iconographe, Nicolaï Greschny construit ce lieu à son image et peint de nombreuses fresques dans les églises de France. Aujourd'hui, c'est son fils, Micha, qui perpétue la tradition. "Parce qu'il est tombé dedans petit" dira t'il.
La Maurinié, c'est aussi un lieu d'accueil
En 1968, Nicolaï Greschny commence à diriger des stages de techniques anciennes de peinture.
Depuis, les stages n'ont jamais cessé. Encore une fois, c'est Micha Greschny qui a repris le flambeau.
Nicolaï Greschny est mort en 1985, à la Maurinié.
Il repose dans sa chapelle.
Sa famille vit toujours ici, où chaque jour ou presque, des curieux viennent voir cette demeure d'artistes, poétique et généreuse.
Vidéo : le reportage de Marie Martin et Frédéric Fraisse