Lors d'une visite surprise à Castres, la Garde des sceaux, Nicole Belloubet, a assuré que le Tribunal de grande instance (TGI) n'était pas menacé de fermeture par la réforme de la carte judiciaire du gouvernement
Des dizaines de robes noires se sont réunies sur les marches du palais de justice de Castres vendredi. Des avocats, des greffiers, des magistrats partageant les mêmes inquiétudes : la réorganisation des compétences des tribunaux tarnais et par voie de conséquence la fermeture du Tribunal de grande instance de Castres.
Une perspective écartée par la Garde des sceaux, Nicole Belloubet, lors d'une visite surprise à Castres : "le tribunal de Castres n’est pas menacé et reste avec la plénitude de ses compétences" a-t-elle indiqué aux membres du barreau local.
Georges Pointeau, bâtonnier de l’ordre des avocats de Castres, se veut "optimiste. On va se dire que c'est tant mieux que cet entretien ait eu lieu et il faut en profiter. Nous avons pu avoir un entretien très direct avec la Garde des sceaux et c'est une très bonne chose."
Après une grève de 10 jours, les avocats castrais ont annoncé ce soir la reprise du travail tout en votant dans la foulée leur soutien au mouvement national des avocats.