Des thoniers sétois dans les filets de la justice

7 membres de l'armement sétois Avallone auraient été placés en garde à vue en début de semaine. Ils devraient être reconvoqués plus tard par le Parquet de Montpellier. Plusieurs dizaines de milliers d'euros auraient été saisis dans cette affaire de dépassement de quotas et travail dissimulé.

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Ils seraient 7 à avoir été entendus par les enquêteurs du GIR, le Groupement d'Intervention et de Recherche du Languedoc-Roussillon. 7 membres dirigeants de l'armement sétois Avallone. Une société spécialisée dans la pêche au thon rouge en Méditerranée.

Laissées libres à l'issue de leur garde à vue

Leurs gardes à vue se seraient déroulées mardi et mercredi. Des gardes à vue à l'issue desquelles les personnes auditionnées ont été laissées libres. Mais elles devraient être reconvoquées ultérieurement par le Parquet de Montpellier, qui dirige cette enquête préliminaire.

Une enquête démarrée en 2007

Une enquête qui, selon nos informations, a débuté en 2007. Elle porte sur des faits de travail dissimulé, ainsi que sur des dépassements de quotas de pêche au thon rouge entre 2008 et 2011. Les enquêteurs auraient saisi plusieurs dizaines de milliers d'euros à Sète.

Jean-Marie Avallone confirme avoir été entendu

Joint par téléphone par nos reporters, Jean-Marie Avallone a confirmé avoir été entendu, précisant que "la justice doit suivre son cours" dans cette affaire, mais indiquant être "serein" car n'avoir "rien à se reprocher".
Selon Lilian Torres, représentant du syndicat FO Gens de Mer, 80 matelots employés par plusieurs armements sétois ont porté plainte en 2009 et 2010.

Les matelots s'estiment lésés par des déclarations de quotas de pêche qui auraient été minorées par rapport à la réalité des prises. Car la part touchée par les membres d'équipage d'un thonier est fonction de ces déclarations. D'autres patrons-pêcheurs pourraient être à leur tour entendus dans cette affaire dans les jours qui viennent.

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