Au Pérou comme au Mexique, ce sont les toreros "de la terre" qui ont triomphé dimanche : Juan Carlos Cubas à Lima et Diego Silveti à Mexico. Il est vrai que sur les 12 toros "espagnols" combattus ce dimanche, le sort leur a réservé les deux seuls acceptables!

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Mexico DF
Dimanche 22 novembre 2015.
Sixième corrida de la Temporada Grande.

Toros de Jaral de Peñas, de belle présence, mais dépourvus de bonne ardeur au combat, à l'exception du brave troisième, Mazapán, un des meilleurs toros de la saison, primé par l'arrastre lento.
Alejandro Talavante, silence et silence (un avis).
Arturo Saldívar, salut au tiers et silence.
Diego Silveti, une oreille et silence.

Contrairement à la plupart des ganaderos mexicains, Luis Barroso Barona élève des toros d'origine Domecq, issus des embryons congelés achetés en 1977 à Torrestrella, Jandilla et Juan Pedro Domecq. L'allure de ces animaux, gabarit imposant et armures développées, tranche avec celle des toros "locaux" combattus ici depuis le début de la saison.
Pris à deux reprises par Mazapán, un toro dont la bravoure non exempte de sauvagerie a "sauvé" le reste de la corrida, Diego Silveti a coupé une oreille contestée par une partie du public. Sa faena n'a été maîtrisée que par intermittence.

Entrée : 1/3 (15.000 personnes). Voir le résumé vidéo.


Lima (Pérou)
Plaza de toros de Acho
Dimanche 22 novembre 2015.
Quatrième corrida de la feria Señor de los Milagros.

Toros de La Quinta. Jusqu'à présent, "le moins pire" des lots de toros importés depuis l'Espagne, tous très décevants…
Diego Urdiales : silence et silence
Juan Carlos Cubas : une oreille et silence.
Daniel Luque : sifflets et silence.

Diego Urdiales et Daniel Luque ne pouvaient rien proposer, face à quatre toros fades. Le péruvien Juan Carlos Cubas, moins malchanceux que ses compagnons espagnols au tirage au sort, aurait même pu couper l'oreille du cinquième s'il avait été plus habile au moment de l'estocade. 

Entrée : 1/3

Lire le compte-rendu (en espagnol) de Magaly Zapata.


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