Les policiers français chargés d'enquêter sur la disparition d'Allison et Marie-Josée viennent d'entendre une femme qui était la maîtresse espagnole de Francisco Benitez et à laquelle il aurait passé son dernier coup de fil avant de se suicider, a-t-on appris de source proche des investigations.
Les policiers, qui identifient un à un les appels téléphoniques de Francisco Benitez, témoin numéro un dans la double disparition de sa fille et sa femme avant son suicide, ont établi que sa dernière communication avait été avec une jeune femme de la province de Gérone, au nord-est de l'Espagne, de l'autre côté des Pyrénées, à un peu plus d'une heure de Perpignan.
Une autre source a confirmé à l'AFP que Francisco Benitez avait une maîtresse.
Selon une information publiée sur le site du Figaro, le légionnaire, lui-même d'origine espagnole, a longuement téléphoné avec la jeune espagnole avant de se donner la mort dans la nuit de dimanche à lundi.
La jeune femme a été entendue jeudi par les enquêteurs, a indiqué à l'AFP une source proche des investigations. Francisco Benitez lui aurait exprimé sa grande souffrance devant la suspicion à son encontre et lui aurait assuré qu'il n'avait rien à voir avec les disparitions de sa femme et de sa fille.