L'écrivain et journaliste Jean Ferniot, qui a mené une carrière de chroniqueur politique mais aussi de critique gastronomique, est décédé samedi à Paris à l'âge de 93 ans.
Né le 10 octobre 1918 à Paris (XIVe arrondissement), Jean Ferniot débute sa carrière à l'Agence France-Presse en 1944. L'année suivante, il est nommé chef du service politique du quotidien Franc-Tireur, avant de devenir chroniqueur politique à L'Express (1957-58). Il est chef du service politique de France Soir de 1959 à 1963, puis corédacteur en chef de L'Express (1963-66).
Jean Ferniot fait son entrée à Radio-Luxembourg en 1967 et sera jusqu'en 1983 l'un des chroniqueurs radio les plus écoutés. Il est aussi éditorialiste à France-Soir (1967-70), puis rédacteur en chef, adjoint au directeur général de ce quotidien (1969-70).
Parallèlement, il tient une chronique gastronomique dans L'Express de 1963 à 1969. A partir des années 1970, Jean Ferniot aborde la télévision. Le journaliste moustachu à l'impeccable noeud papillon est notamment l'auteur ou le présentateur d'émissions telles que "L'avocat du diable" (1970), "Italiques" (1974), "De vive voix" (1975) ou "Le livre du mois" (1976). Il est également coproducteur de l'émission "La cuisine légère".
Marié à trois reprises, il était père de cinq enfants, dont le journaliste gastronomique Vincent Ferniot et la journaliste politique Michèle Ferniot. Il était titulaire de la croix de Guerre et commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres.