"La Coupe de la Ligue n'est pas la priorité, mais une compétition importante où nous devons faire bonne figure", a assuré hier, mardi 30 octobre, l'entraîneur parisien Carlo Ancelotti.
C'est bien le PSG qui joue le plus gros dans cette deuxième confrontation entre les deux clubs en Coupe de la Ligue. Quel que soit l'adversaire, une sortie
de route dès les 8e de finale, pour un club qui a investi plus de 100 millions d'euros cet été, serait considérée comme un choc. Et un sacré coup de semonce, surtout après l'échec à ce stade déjà la saison dernière (3-2 à Dijon), qui avait fragilisé l'entraîneur Antoine Kombouaré.
Le PSG vise en priorité le titre de champion de France, mais il se veut compétitif sur tous les tableaux, d'autant plus quand il s'agit de battre son grand rival national dans sa Coupe devenue fétiche.
"Un titre c'est un titre, je ne crache pas dans la soupe, a prévenu Sakho lundi. La gagner ce serait exceptionnel aussi, je ne dirais pas non à un titre en plus dans mon palmarès. Marseille reste Marseille. Un clasico ça ne se joue pas, ça se gagne, c'est toujours un rendez-vous particulier".
PSG-Marseille propose un tournant dans la saison des deux grands rivaux, le premier ne pouvant se permettre de lâcher une compétition dont le second, en plein désarroi, est le triple tenant. La première confrontation cette saison en championnat avait débouché sur un nul 2-2 au Vélodrome le 7 octobre dernier, qui avait laissé davantage de regrets au PSG, amorphe en seconde période après une première où Pastore s'était révélé fantomatique. Ibrahimovic était sorti furieux du stade. Depuis, Paris a détrôné l'OM en tête de la L1 et signé trois succès sans encaisser le moindre but (Reims 1-0, Dinamo Zagreb 2-0, Nancy 1-0). Marseille, en revanche, a perdu ses deux rencontres (1-0 à Troyes en L1, 2-0 à Mönchengladbach en C3). Une victoire lui permettrait de finir en beauté un mois d'octobre en demi-teinte, et de se relancer.