Élu vice-président de la Ligue de Football Professionnel (LFP) aux côtés de son homologue de Reims, Jean-Pierre Caillot, le président de l'OM, Pablo Longoria, se retrouve en première ligne pour épauler Vincent Labrune. Ils devront, ensemble, affronter des enjeux majeurs.
Les présidents de l'Olympique de Marseille Pablo Longoria et de Reims Jean-Pierre Caillot ont été élus vice-présidents de la Ligue de football professionnel (LFP), a indiqué celle-ci ce mercredi 30 octobre, confirmant une information du journal L'Equipe. Les deux dirigeants épauleront le président Vincent Labrune réélu en septembre et par ailleurs ex-président de l'OM de 2011 à 2016.
🚨Pablo Longoria est nommé vice-président de la LFP !
— Infos OM (@InfosOM_) October 30, 2024
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Droits TV, piratage, homophobie, supporters...
L'un des principaux enjeux auxquels la LFP doit faire face est la gestion des droits télévisés de la Ligue 1. Après les négociations compliquées avec Mediapro en 2020, la crise semble loin d’être résolue. Selon L'Équipe, Bein Sports n’a pas honoré la deuxième tranche du paiement de 98,5 millions d'euros qu’elle doit à la LFP. La chaîne s’est considérée lésée par l'interdiction de co-diffuser une rencontre et souhaiterait renégocier le contrat initial.
En parallèle, la Ligue 1 fait face à une baisse des audiences, un véritable “coup de mou médiatique” selon les observateurs. Cette baisse d’attractivité s’accompagne d’un phénomène persistant, celui du piratage.
La LFP doit aussi faire face à des défis structurels. La réforme des instances de gouvernance étant un point central. À cela s’ajoute la gestion des incidents récurrents impliquant les supporters, notamment les chants homophobes.
Le club phocéen avait averti sur ces comportements avant la rencontre. Pourtant, ce dimanche 27 octobre, lors du Classico OM-PSG, des chants homophobes ont une nouvelle fois été entendus au Stade Vélodrome. Les associations Stop Homophobie et le Collectif Rouge Direct ont immédiatement réagi en déposant plainte, le lendemain, contre DAZN et la LFP pour “injures et incitation à la haine homophobe”. Stop Homophobie a, par ailleurs, partagé, sur son compte X, les paroles des chants entendus : “Il faut tuer ces p... de Parisiens”. Quelques instants plus tard, un autre chant classique, “Paris, Paris, on t’enc…”, repris en chœur par les supporters.