L'affiche programmée dimanche 27 octobre au Stade Vélodrome à 20h45 est très attendue par les supporters. A la veille de la rencontre, l'OM exprime ses craintes de chants homophobes comme au Parc des Princes la semaine dernière.
"Tous unis derrière l'OM". A la veille du choc contre le Paris SG, l'Olympique de Marseille met en garde ses supporters contre "tout chant ou comportement injurieux, discriminatoire ou homophobe". "Dans la lignée des récentes annonces gouvernementales, l'OM appelle ses supporters à soutenir leur équipe en étant fidèle à ce qui fait l'essence du club et de Marseille : ferveur, passion, solidarité, respect", a écrit l'OM dans un communiqué publié sur son site ce samedi 26 octobre.
Le club rappelle qu'il s'expose à des sanctions :"tout chant ou comportement injurieux, discriminatoire ou homophobe pourrait exposer l'OM et ses supporters à des sanctions sévères et à des mesures disciplinaires qui les pénaliseraient directement".
"Le club est fermement engagé contre tout type de discrimination et compte sur le soutien sans faille de chacune et chacun de ses supporters, afin que la rencontre de dimanche face au PSG et les suivantes restent des moments de fête, de passion et de partage", a conclu l'OM.
Chants homophones anti-OM au Parc des Princes
Le 19 octobre, au Parc des Princes, lors du match PSG-Strasbourg, des supporters parisiens ont repris des chants homophobes contre l'OM pendant une dizaine de minutes. Lors d'une réunion organisée jeudi au ministère de l'Intérieur en présence des instances du football français, les autorités ont ensuite assuré que les matches pourraient être interrompus en cas de chants homophobes ou racistes. Le ministre des Sports Gil Avérous a ainsi demandé "d'appliquer strictement le protocole Fifa dès qu'il y a un chant homophobe", à savoir une gradation allant de la "suspension du match" puis son "interruption" jusqu'au match déclaré perdu pour l'équipe qui reçoit en cas de chants homophobes.
Les Parisiens interdits de déplacement
Cette annonce a été tout de suite remise en cause par le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui a estimé qu'arrêter un match était "très compliqué" et "pas la bonne solution". Il a plaidé pour une "interruption temporaire". Le match de dimanche entre l'OM et le PSG se jouera sans supporters parisiens, interdits de déplacement. La préfecture de police a néanmoins prévu un dispositif de sécurité conséquent, avec drones, chevaux et 600 policiers déployés à l'intérieur et à l'extérieur du Vélodrome. Ils seront épaulés par 800 stadiers et agents de sécurité mobilisés par l'OM.