L'agenda culture du week-end

L'agenda culturel de Jean-Laurent Serra

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« Melody Gardot » en concert le 5, 6 et 7 novembre à l’Olympia.

On l’a connaissait réservée, cachée derrière ses apparats et autres paravents de la vie. Trois ans après son dernier opus, Melody Gardot revient avec « the absence » un nouvel album qui libère sa féminité et met à nue la chanteuse comme jamais auparavant. Avec ce disque qui puise ses influences et ses rythmes latino de Lisbonne jusqu’à Rio, la diva  revisite l’espoir et l’amour aux pluriels. La jeune femme parle sans tabou de rencontre et de sensualité et laisse entrevoir une vie de femme pleinement assumée après des années passées à retrouver les émotions et les sensations de la chanson.
A l’âge de 19 ans, la chanteuse avait en effet perdu sa voix à la suite d’un accident. Renversée par une voiture, la mâchoire totalement brisée, Melody Gardot a mis du temps à retrouver le firmament des étoiles. Avec ce nouvel album et sa tournée mondiale qui s’arrêtera à Paris dans la salle mythique de l’Olympia du 5 au 7 novembre, la belle Melody s’offre une nouvelle destinée qui rime avec amour et bonheur. Sa voix renversante et ses mélodies profondes teintées de jazz, de folk et de bossa nova irradient la planète « Jazz » avec force et séduis les publics du monde entier. 2012, c’est sur, sera l’année de la Melody du bonheur.

« Casse Noisette » Ballet de Saint-Pétersbourg, jusqu’au 4 novembre au Palais des Congrès.

Avec l’automne arrive la saison  des ballets russes et cette année, c’est celui de Saint-Pétersbourg qui ouvre le bal avec « Casse Noisette » une des œuvres les plus connues du compositeur Piotr  Tchaïkovski.  La compagnie, qui est déjà connue des parisiens, avait ravi et enchanté le public du palais des congrès l’année dernière avec un Lac des Cygnes remarquablement exécuté. Cette compagnie de danse privée qui est une des plus réputées et des plus célèbres de Russie, s’est fait connaitre à travers le monde pour son répertoire d’œuvres populaires et ses adaptations jouées dans la tradition de l’époque. Des décors jusqu’aux costumes en passant bien sur par l’exécution et l’interprétation des chorégraphies, les ballets de Saint-Pétersbourg reproduisent le plus fidèlement possible les œuvres dans leurs versions d’origines.
Près de 60 danseurs sont présents sur scène et la présence dans la fosse d’orchestre d’un symphonique presque au grand complet renforce le caractère authentique de la représentation. Les ballets ne jouent au Palais des Congrès que pour quelques dates exceptionnelles. Pour ceux qui n’auraient pas l’opportunité de découvrir l’excellence de ce ballet venu de Russie avant le 4 novembre, il y aura heureusement une période de rattrapage en début d’année prochaine. La compagnie sera de retour au palais des congrès les 23 et  24 février 2013, mais cette fois avec le « Lac des Cygnes » l’autre ballet incontournable de Tchaïkovski.


« Eclat » jusqu’au 17 mars 2013 au Cirque d’Hiver Bouglione

C’est une tradition parisienne, les vacances scolaires de la Toussaint annoncent la saison des spectacles pour jeune public et le cirque n’échappe pas à cette règle. Mais cette année, mes premières pensées ne s’adressent pas aux enfants mais à un vieillard ! Et c’est à lui que je souhaite tout d’abord rendre hommage !
160 ans, ça en fait des spectacles. Le cirque d’hiver célèbre en effet cet hiver, ces 160 bougies avec un spectacle anniversaire qui résume à lui l’esprit du cirque traditionnel et une recette vieille comme le monde : du frisson, du rire et de l’émotion. Intitulé «  Eclat » le spectacle met donc en avant, les animaux, les acrobates et bien sur les clowns. Car que serait la piste aux étoiles sans ses rires d’enfants émerveillés par le clown blanc ou ses frères à nez rouge. Alberto Caroli en sait quelque chose, à lui seul, il représente 225 ans de rire et de pitrerie, la 9ème génération de clown, une filiation qui se perpétue depuis la révolution, imaginez ! A ses côtés « Les Mitchel’s » autre grand nom dans la famille des clowns traditionnels, font presque figure de jeunot. Et que dire du petit dernier « Robe Torres » recruté cette année par la famille Bouglione. Avec ses airs d’enfant qui a grandi trop vite, ce clown américain étonne par son look burlesque et ces multiples facettes. Capable d’accrocher autant les enfants que leurs parents, Robe représente cette nouvelle génération de clown presque formé au stand up. Un style, très américain qui nous rappelle l’école canadienne du cirque du soleil et qui au beau milieu de cette piste qui respire la tradition et les années, fait mouche auprès de la jeune et de la moins jeune génération. On retiendra également, le formidable numéro de dressage de teckels, réalisé par Diana Vedyashkina, drôle et décalé ou encore la performance acrobatique des Roumains de la troupe « Fantasy » pour qui la bascule est un moyen de côtoyer la coupole du cirque d’hiver avec des envolées à plus de 10 mètres de haut.


« Les primeurs de Massy » jusqu’au 3 novembre au centre Culturel Paul Bailliart à Massy.

15 automnes et toujours la même curiosité ! Le festival de Massy qui prime les jeunes artistes et leur premier album fête lui aussi son anniversaire. Depuis 15 ans, à force d’écoute de qualité et de passion, ce festival précurseur est devenu une référence dans la découverte de jeunes pousses de la chanson française.  Cali, Mickey 3 D ou encore Camille, de nombreux artistes sont passés par la scène de Massy et tous vouent une admiration particulière à ce dénicheur de pépites peu ou pas encore connues du grand public. Et c’est bien là, toute la richesse et l’originalité de ce festival qui ose prendre des risques et programmer des chanteurs encore en développement que l’on retrouve ensuite dans les principaux festivals de l’hexagone à partir du printemps.
Cette année, nos oreilles retiendront la pop enlevée de Rover, un artiste à la voix aussi haute que sa taille de rugbyman,  près de 2 mètres et beaucoup plus de talent. Mina Tindle et sa guitare folk promèneront le public sur les sentiers de la fraicheur et les parisiens d’Erevan Tusk nous ferons oublier la morosité actuelle avec leurs balades seventies aux délicieuses références de pop anglaise. C’est l’automne à Massy et nos artistes dans le vent soufflent la musique de leur premier album en espérant qu’une longue liste de disque suivra ce passage aux primeurs. A vous de jouer !
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