En recevant Saint-Etienne cet après-midi, samedi 3 novembre, le PSG a l'opportunité en cas de victoire de creuser l'écart au classement avec ses trois poursuivants qui jouent tous dimanche.
Tout le football français voyait dès le début de saison le PSG écraser la L1. En sommes nous arrivés à cette échéance aujourd'hui ? Car en cas de victoire, il devancerait, au moins provisoirement, ses suivants immédiats Toulouse et Marseille de 6 points, et Lyon (4e) de 7 points. Un avantage psychologique non négligeable.
Paris s'est bien préparé. Au-delà du clasico remporté sur l'OM mercredi 31 octobre, en 8e de finale de Coupe de la Ligue (2-0), Carlo Ancelotti a pu faire tourner son effectif, ménageant des joueurs importants (Sirigu, Sakho, Verratti, Ibrahimovic) et donnant du temps de jeu aux remplaçants (Camara et Hoarau notamment).
Le onze-type pourrait être aligné samedi, avant le rendez-vousde mardi, 6 novembre, face au très modeste Dinamo Zagreb, en Ligue des champions, déjà dominé 2-0 en Croatie.
Gameiro étant forfait (bassin), la formule Ibra-Ménez avec Pastore en soutien semble se dessiner. Pastore, auteur d'une passe décisive mercredi, prolongera-t-il le surcroît d'engagement qu'il a manifesté contre l'OM ? Chantôme, Verratti, Bodmer et Sissoko sont à la lutte pour deux places au milieu. A moins que Matuidi, le meilleur Parisien avec Ibra et qui fait figure de titulaire indiscutable, ne soit laissé au repos: le milieu est le seul joueur de l'effectif
à avoir pris part à tous les matches jusqu'à présent.
Les chiffres plaident pour une victoire parisienne au Parc des Princes, où Saint-Etienne ne s'est imposé que deux fois en 30 ans en 32 confrontations (L1 et Coupe de la Ligue confondues).
Mais les Verts ne viendront pas en victimes désignées: leur petit carton réussi à Sochaux mardi 30 octobre, en coupe (3-0), avec un excellent Hamouma auteur d'un doublé, a rallongé leur série d'invincibilité à sept rencontres d'affilée. Et ils occupent une belle 5e place en L1 (à sept points du PSG).
La force de Saint-Etienne dépendra pour beaucoup du sort d'Aubameyang et Mignot, piliers offensif et défensif, respectivement touchés à une cuisse et aux adducteurs. L'attaquant, 3e meilleur buteur de L1 avec six réalisations, avait été ménagé mardi, et le défenseur central était sorti à la 43e minute.