Des idées de sorties pour le week-end avec l'agenda culture de Jean-Laurent Serra
« Cirkafrika » jusqu’au 13 janvier 2013 au Cirque Phénix. Pelouse de Reuilly. Paris 12èmeDepuis plusieurs années, le chapiteau du cirque Phénix proposait aux parisiens des numéros d’exceptions et autres prouesses acrobatiques venus de Chine ou de Russie. Cette année, il poursuit sur sa lancée et confirme sa ligne de conduite qui consiste à dénicher de nouvelles étoiles, mais cette fois, en braquant ces projecteurs sur une terre de cirque souvent méconnue du public. A l’image de cette vague d’optimisme qui touche depuis plusieurs années le continent africain, avec une croissance à faire pâlir d’envie notre vieille Europe, et de ces « guépards » cette jeune génération diplômée des meilleures universités du monde qui rentre au pays pour soutenir l’essor économique et social, « Cirkafrica » représente le nouveau visage du cirque africain. Sur la piste se côtoient des acrobates et des jongleurs venus de Tanzanie, Namibie, Afrique du Sud, Congo, Guinée, Ghana et Ethiopie.
Au total, 50 artistes rompus aux arts de la piste évoluent dans des numéros époustouflants, un pied ancré dans la tradition africaine et l’autre tourné vers l’avenir et de nouvelles disciplines. Ainsi se côtoient, des ballets africains, des rythmes, des musiques traditionnelles et des numéros empruntés aux grandes écoles de cirque asiatique comme celui du mât chinois ou du diabolo.
CIRKAFRIKA est un véritable hymne à la joie qui vous conduira à la découverte d’un continent magnifique que l’on suppose être l’Afrique. Un voyage raconté à travers, les aventures de José, un explorateur un peu farfelu, qui un jour échoua sur cette terre inconnue.
« Tryo » jusqu’au 17 novembre à l’Olympia et le 28 mars 2013 à Bercy.
Ils sont de retour avec un nouvel album intitulé « Ladilafé », comprenez, elle l’a dit elle l’a fait, un titre en hommage à la créatrice du label du même nom, une amie très chère qui a encouragé, soutenu et promu le groupe pendant de nombreuses années et qui les a quitté, trop tôt à la suite d’une longue maladie. Avec ce disque, Tryo élargit son panel de revendications, car si le groupe poursuit son chemin sur les routes de la défense de l’environnement et de la chanson engagée comme celle qui combat sans équivoque la montée des extrêmes ou encore parle du monde de la finance, le groupe évoque également l’amour, la mort et d’autres sentiments plus intimes qui jusqu’à lors n’étaient pas mis en avant dans leurs compositions. Questions de générations et d’âge assurément, car comme chacun, Mali, Manu, Guizmo et Danielito ont grandi et leur répertoire s’est lui aussi assagit et orienté vers une description de la société plus, posée, mais toujours aussi efficace.
Car souvenez- vous, de leur tube « l’Hymne de nos campagnes » qui a propulsé Tryo vers les sommets des Hits parades. Souvenez-vous également de leurs premiers albums comme « Faut qu’ils s’activent » en 2000 ou « Grain de Sable » en 2003. A l’époque, le groupe dénonçait sans concession les travers de l’homme avec des chansons aux discours politisés, ancrés à gauche et repris en cœur par des centaines de milliers de fans à l’occasion de chaque tournée. Tryo, en son temps, inventa le Reggae acoustique…politique, une marque de fabrique qui naquît un jour de 1995 du côté de Fresnes en région parisienne. Car en réalité, leur fameux tube « l’Hymne de nos campagnes » diffusé par de nombreuse radios de la bande FM en 2005 fut créé 10 ans avant son succès. Et c’est à la MJC de Fresnes que le groupe enregistra également sa première « Cassette » 6 titres, l’ancêtre du CD. Une prouesse technique réalisée sur un studio mobile de « deux pistes » par Bibou, devenu depuis l’ingénieur du son et le co-manager du groupe. Lors de leur période à Fresnes, Guizmo était projectionniste, Manu professeur de guitare et Mali inconditionnel de cette maison de la jeunesse et de la culture. Danielito, rejoindra les compères quelques temps après, pour former un Tryo élargit à quatre.
Cette année, le groupe fête ses 17 ans d’engagement et de combat musical, ils défendent la culture « Tryo » sur les routes de France en écumant les grandes salles et les zéniths de région. Une tournée qui s’installe 3 jours à l’Olympia et qui se poursuivra dans la région en mars 2013 par une date unique à Bercy.
« Madeleine Peyroux » le 22 novembre à l’espace Carpeaux de Courbevoie et le 28 novembre au Carré Bellefeuille de Boulogne Billancourt.
Que de chemins parcourus par celle qui commença le chant dans les rues de paris vers la fin des années 80. Elle voyagera ensuite avec un groupe un peu partout en Europe avant de repartir chez elle parfaire sa formation au chant. Originaire des Etats Unis, celle de l’autre côté de l’atlantique que Madeleine Peyroux approfondi réellement son métier. De cours de chant en petits concerts, la chanteuse enregistre son premier album dans le milieu des années 1990. Intitulé, Dreamland, cet album aux sonorités blues met en avant les qualités de sa voix profonde. En 2004, elle connaitra la consécration avec « Careless Love », un album sur mesure qui imposera la diva sur le pourtant très concurrentiel secteur du jazz vocal. Avec son dernier opus, le 5ème de sa carrière, Madeleine Peyroux élargit encore le champ de ses compétences et de ses couleurs vocales. « Standing on the roof top » navigue effectivement entre le jazz, le blues, la pop et le folk. Quelques délicieuses mélodies paraissent tout droit sorties des années 70, référence non voilée à Bob Dylan, un exemple pour la chanteuse. Elle défendra son nouvel album dans la région, profitez-en.
« Don Quichotte » Ballet à l’opéra Bastille, jusqu’au 31 décembre
Rendez-vous annuel très attendu par le public, le grand ballet présenté à l’Opéra Bastille pendant les fêtes de fin d’année sera, cette saison, Don Quichotte de Rudolf Noureev. Le Ballet de l’Opéra national de Paris en donnera 26 représentations du 16 novembre au 31 décembre 2012. Don Quichotte de Marius Petipa fut créé à Moscou en 1869 sur une partition de Ludwig Minkus et connut, dès sa création, un immense succès. La nouveauté tenait à la rupture avec l’univers surnaturel du ballet romantique. Conçu comme une pièce de théâtre, l’oeuvre avait des héros bien réels, une intrigue et des scènes solidement construites. Le livret et la chorégraphie furent transmis sans interruption en Russie mais la version de Petipa resta longtemps inconnue en Occident. En 1981, Rudolf Noureev fait entrer le ballet au répertoire de l’Opéra de Paris dans sa propre version. Tout en reprenant les grandes pages classiques et les fougueuses danses de caractère, le chorégraphe accentue encore la part de comédie et imagine un spectacle particulièrement vif et enjoué. Ces représentations seront l’occasion de découvrir ou de redécouvrir une pléiade de danseurs de la Compagnie ainsi que quelques artistes invités.
Le rôle de Kitri sera interprété par les Danseuses Etoiles Dorothée Gilbert et Ludmila Pagliero (pour la première fois), en alternance avec Alice Renavand, Muriel Zusperreguy ou encore Mathilde Froustey qui y feront leurs prises de rôle. Basilio sera, quant à lui, interprété par les Danseurs Etoiles Mathieu Ganio et Karl Paquette tandis que Vincent Chaillet, Florian Magnenet et Pierre-Arthur Raveau y feront également leurs prises de rôle. Marie-Agnès Gillot sera l’une des interprètes de la Reine des Dryades. Trois artistes internationaux seront invités à se produire sur la scène de l’Opéra
Bastille : Maria Yakovleva et Denys Cherevychko, solistes du Ballet de l’Opéra de Vienne les 24 et 27 novembre ainsi que le 3 décembre 2012 et Zvetlana Zakharova du Théâtre Bolchoï les 24 et 26 décembre 2012
« La Clé des Mystères » Dany Lary le 18 novembre au Palais des Congrès.
Les double-lévitations, le piano volant, l’orgue de barbarie et j’en passe. Toutes ces illusions ont contribué au succès et à la réputation de Dani Lary, le consacrant parmi les plus grands illusionnistes du monde. Une notoriété renforcée par sa participation depuis 13 ans à l’émission « Le Plus Grand Cabaret » sur France 2. Après une première tournée l’hiver dernier, Dani Lary est de retour avec son dernier spectacle intitulé « La Clé des mystères ». Un divertissement que Dany Lary à cette année enrichi par une dizaine de nouvelles grandes illusions.
Ce surdoué de la magie, show-man de surcroît, nous propose avec cette nouvelle mouture de « La clé des mystères », un spectacle qui ravira toute la famille ! S’inspirant de l’histoire d’amour tragique du Comte du Bois des Naix et de sa jeune fiancée Valériane, le magicien a créé un show digne de Las Végas. Accompagné de ses 8 comédiens et danseuses, il déploie sur scène tout son art et toute sa magie sur fond dramaturgique et féérique. Plus de 40 grandes illusions et effets magiques, plus spectaculaires les uns que les autres, défilent au gré de ce conte dans des décors grandioses. Après son passage au palais des congrès de Paris le 18 novembre, Dany Lary partira en tournée dans toute la France à la conquête du grand public.