Fusillade d'Orly : un syndicat de policiers municipaux menace d'attaquer l'Etat

Un syndicat pourrait attaquer l'Etat en justice après que des policiers municipaux ont été, selon lui, mis en danger en intervenant lors de la fusillade d'Orly sans avoir été prévenus  de la gravité des faits.
 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Selon le syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM), les policiers municipaux de Villeneuve-le-roi, commune où a été incendiée la voiture ayant servi à la fusillade vendredi qui a fait un mort et quatre blessés, sont intervenus sur les lieux de l'incendie "sans avoir été informés des faits" par le commissariat dont ils dépendent. Ces agents de la police municipale de Villeneuve-le-roi (Val-de-Marne) "auraient pu à tout moment se retrouver nez à nez avec ces gangsters lourdement armés", explique le syndicat, qui dénonce l'absence patente de "collaboration" avec la police nationale.

"Les services de l'Etat ont fait une faute inexcusable, et je me réserve le droit d'attaquer l'Etat en justice. Si demain j'ai un policier municipal blessé ou tué, je dépose plainte contre l'Etat pour manquement", a dit le président du SDPM Cédric Michel. "On a de gros problèmes de communication et de collaboration entre la police municipale et la police nationale, mis en lumière notamment depuis la mort d'Aurélie Fouquet à Villiers-sur-marne", a rappelé Cédric Michel. La mort de cette policière municipale, tuée à Villiers-sur-Marne en mai 2010 lors d'une fusillade sur l'Autoroute A4, avait révélé le malaise de ces fonctionnaires, s'estimant de moins en moins bien équipés pour faire face à la grande délinquance.

Début octobre, une mission d'information de sénateurs a présenté à Paris 25 propositions pour faire "évoluer le cadre juridique" des polices municipales sans prendre position
sur leur armement, préconisant des "mutualisations" et des "conventions" avec les forces de l'ordre d'Etat. Les quelque 20.000 policiers municipaux en France peuvent notamment porter des Taser, qui sont des armes de quatrième catégorie, mais actuellement c'est au maire qu'incombe l'autorisation du port d'arme aux policiers municipaux.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information