Le réseau national d'alerte de la population, prévenue par des sirènes en cas de catastrophes naturelles ou technologiques, connaît de graves dysfonctionnements. C'est ce que nous apprend la Direction de la sécurité civile de l'Interieur.
Un litige entre le ministère de l'Intérieur et l'opérateur de télécommunications d'Orange portant sur l'entretien du réseau national d'alerte (RNA) de la population, est actuellement examiné par le Conseil d'Etat, a-t-on précisé de même source, confirmant partiellement une information du Parisien.
Le RNA de la France métropolitaine compte 4.300 sirènes qui sont testées chaque premier mercredi du mois à midi lors d'un signal d'essai. Elles retentissent alors à trois reprises séparées de cinq secondes. Mais certaines ne se déclenchent pas normalement, le signal ne leur parvenant pas.
Elles sont déclenchées à distance par l'intermédiaire de 42 bureaux de diffusion de l'alerte situés dans les préfectures. Il existe également cinq bureaux généraux d'alerte dans des locaux de l'armée de l'air. Enfin, un centre national est situé au Mont Verdun, près de Lyon, où se trouve notamment le Centre national des opérations aériennes (CNOA).
En cas de problèmes de transmissions entre les bureaux de diffusion de l'alerte, les préfets, par un réseau spécial, peuvent demander aux maires de déclencher les sirènes directement.
En cas de catastrophes, la population peut être également prévenue par radio France et les télévisions du secteur public et par les panneaux d'information électroniques présents dans les villes.
>> Notre reportage à Bonnières-sur-Seine, signé Tania Watin et Stéphane Lisnyj :
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