120 ex-salariés de Nortel reconnus "licenciés sans cause réelle".

La justice a déclaré lundi le licenciement en 2009 d'environ 120 anciens salariés de Nortel dans les Yvelines, "sans cause réelle et sérieuse".

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La justice a déclaré, lundi 10 décembre, le licenciement en 2009 d'environ 120 anciens salariés d'une filiale française de Nortel, "sans cause réelle et sérieuse" et leur a alloué à chacun entre 21.000 et 140.000 euros de dommages et intérêts.

Quelque 140 anciens salariés de la filiale Nortel Networks SA (NNSA), située à Châteaufort (Yvelines), contestaient leur licenciement, estimant notamment ne pas avoir bénéficié d'offres de reclassement.

Pour six d'entre eux, leur cas a été renvoyé devant un juge départiteur, qui devra trancher sur la prescription ou non de leur action. Onze autres anciens salariés ont été déboutés de leur demande, le conseil des prud'hommes de Versailles, ayant considéré qu'ils n'avaient "pas manifesté dans les délais leur volonté de réembauchage". Un ancien représentant du personnel a également été débouté.

Plusieurs sociétés qui avaient repris certaines activités de NNSA ont été condamnées pour "n'avoir pas respecté la priorité de réembauchage".
La société Kapsch Carriercom France devra ainsi verser à 87 salariés l'équivalent de deux mois de leur salaire. Avaya France et Ericsson sont condamnés respectivement à verser 14.384 euros à un salarié et 25.694 euros à un autre.

NNSA avait été placée en liquidation judiciaire le 28 mai 2009, entraînant la suppression de 467 emplois sur 700, après une restructuration de l'équipementier canadien à l'échelle mondiale. En juillet 2009, durant 15 jours, les salariés avaient fait grève et menacé pendant 24 heures de faire sauter le site avec des bonbonnes de gaz. Ils avaient obtenu un protocole d'accord prévoyant une indemnité supra-légale de 10.000 euros, ainsi que la garantie de bénéficier du fruit des ventes des actifs de Nortel d'un montant estimé pour chaque salarié entre 50.000 et 90.000 euros.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information