Le Parti socialiste a essuyé dimanche une cuisante défaite lors de trois élections législatives partielles, se retrouvant même éliminé du second tour dans la 1ère circonscription du Val-de-Marne, au profit de la droite.
La gauche s'effondre dans le Val-de-MarneDans la 1ère circonscription du Val-de-Marne, le député sortant UDI, soutenu par l'UMP, Henri Plagnol, et le dissident UMP, Sylvain Berrios, sont arrivés en tête, le candidat du PS ayant été éliminé. M. Plagnol, qui a obtenu 26,2% des voix, devance M. Berrios qui recueille 23,39% des suffrages. Avec 19,99% des voix, le candidat du PS Akli Mellouli ne sera pas présent au second tour, n'atteignant pas 12,5% des électeurs inscrits. L'abstention s'élève à 70,6%.
Patrick Devedjian est en tête dans la 13e circonscription des Hauts-de-Seine (Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry et Sceaux
Patrick Devedjian, président du conseil général et ancien ministre UMP, arrive en tête du premier tour avec plus de 49% des voix, devant le candidat chevènementiste (MRC) Julien Landfried, qui a enregistré 32% des suffrages. L'abstention a atteint 63%.
>> Un reportage de Patrick Ferrante et Philippe Jarry
On votait aussi dans l'Hérault
Dans la 6e circonscription de l'Hérault, le candidat de l'UMP Elie Aboud est arrivé largement en tête au premier tour, devant la députée sortante, la socialiste Dolorès Roqué qu'il affrontera en duel au second tour dans une semaine. La candidate du Front national, France Jamet, arrivée en troisième position, a été éliminée, faute d'avoir obtenu 12,5% des inscrits.
Le Parti socialiste a pris acte dimanche soir des résultats des élections législatives partielles en soulignant qu'elles se déroulaient dans "trois circonscriptions traditionnellement acquises à la droite". "Le principal enseignement de ces trois scrutins est une abstention en très forte augmentation par rapport aux élections législatives de juin dernier", écrit le PS dans un communiqué.
A l'UMP, Jean-François Copé et François Fillon se sont tous deux réjouis de ces résultats "encourageants". Pour le président proclamé et contesté du parti, ils constituent "un indicateur significatif de la démobilisation de l'électorat de gauche". Selon l'ancien Premier ministre, ils "sont clairement un avertissement au gouvernement de Jean-Marc Ayrault".