Les bureaux se sont ouverts dimanche matin dans les circonscriptions des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne, où les élections législatives de juin ont été annulées. Deux scrutins à risques pour l'UMP et le PS.
Dans la 13e circonscription des Hauts-de-Seine (Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry et Sceaux), Patrick Devedjian, président du conseil général et ancien ministre, ne l'avait emporté qu'avec 200 voix d'avance sur son concurrent chevénementiste Julien Landfried, soutenu par le PS.
Le Conseil constitutionnel a annulé le scrutin car son suppléant était aussi celui d'un sénateur, ce qui est interdit.
Julien Landfried retente sa chance, avec cette fois le soutien d'EELV et en concurrence avec six autres candidats, dont ceux du Front de gauche et du FN.
A l'autre bout de l'agglomération parisienne, dans la 1ère circonscription du Val-de-Marne, la compétition s'annonce moins serrée pour le maire de Saint-Maur, Henri Plagnol, qui appartient à l'UDI de Jean-Louis Borloo, et dont l'élection a été annulée pour la même raison quecelle de Patrick Devedjian. M. Plagnol l'avait largement emporté il y a cinq mois sur son challenger PS, Akli
Mellouli, qui se représente, ainsi que sept autres candidats.
Un des enjeux de ces élections sera l'attitude des électeurs face à la crise de l'UMP. La participation aura valeur de test. Et une abstention importante sonnera comme un désaveu pour Fillon et Coppé dont la guerre interne semble lasser les électeurs de droite.
Pour le PS, ces premières élections depuis la victoire de François Hollande, sanctionneront la politique du gouvernement qui jusqu'à présent n'a pu se manifester qu'à travers les sondages