L'association de protection contre les technologies sans fil a déposé lundi un recours en justice pour que soit rediscutée la nouvelle charte de téléphonie mobile liant la mairie de Paris et les grands opérateurs télécoms.
L'association Robin des Toits dénonce un risque sanitaire potentiel dans l'exposition aux ondes électromagnétiques. Elle estime notamment que cette charte de téléphonie mobile liant la mairie de Paris et les grands opérateurs télécoms aurait dû faire l'objet d'une consultation dans chacune des vingt mairies d'arrondissement parisiennes avant son adoption par le Conseil de Paris le 16 octobre.D'après la mairie de Paris, cette charte, qui révise à la baisse le seuil maximal d'exposition aux ondes électromagnétiques dans la capitale, va permettre le déploiement des infrastructures de téléphonie mobile de quatrième génération (4G). Elle devrait être officiellement signée ce jeudi.
Le porte-parole de l'association Robin des Toits, Etienne Cendrier regrette notamment le fait que cette charte fixe à 7 volts par mètre pour la 4G le seuil maximal d'exposition pour cette nouvelle technologie, et non 0,6 V/m, seuil qui, selon l'association, constitue le "seuil de précaution sanitaire, parce que, en-deçà duquel on n'a jamais constaté d'effet nocif pour la santé".
>> Quel niveau pour la 4G dans la capitale ? la charte adoptée le 16 octobre en conseil de Paris prévoit un seuil d'exposition aux ondes électromagnétiques de 7 volts par mètre. Les détails de cette charte avec Michelle Rey.
>> Ce midi Etienne Cendrier était l'invité du journal de France 3 Ile de France. Il nous explique pourquoi son association a déposé un recours en justice.