Ubisoft signe un partenariat avec l'Etat

Le géant français du jeu vidéo vient de signer avec deux organismes de recherche un partenariat pour développer un moteur de jeux vidéo. Un projet inédit estimé à 14 millions d'euros

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Mango", c'est le nom de ce projet à 14 millions d'euros qu'Ubisoft développera dans le cadre d'un partenariat public-privé avec le CNRS et le CEA. L'Etat devrait contribuer à ce projet à hauteur de 3,5 millions d'euros. Cette alliance a été scellée devant la presse par  Yves Guillemot, PDG de l'éditeur français et la ministre de l'Economie numérique Fleur Pellerin, à Montreuil (93) dans les studios où sont développés les franchises vedettes d'Ubisoft comme "Lapins Crétins", "Just Dance" ou "Ghost Recon".

Ce projet vise à développer "le prochain moteur de jeux vidéo made in France" destiné "aux prochaines générations de machines", a expliqué Yves Guillemot. Il sera le fruit d'une collaboration "sur 22 mois" entre les studios Ubisoft de Montreuil et Montpelliers (Hérault), et les chercheurs du CEA et du laboratoire LIRIS-CNRS de l'Université de Lyon, a précisé à l'AFP Karine Gosse, directrice de l'institut CEA-LIST.

"Mango" va ainsi permettre au centre LIRIS-CNRS "d'embaucher un certain nombre d'ingénieurs pour développer des technologies pour les applications des nouvelles plates-formes de jeu", en sus des "quatre enseignants-chercheurs permanents" déjà mobilisés par ce laboratoire, a expliqué l'un de ses chercheurs Eric Galin.

L'intérêt de l'Etat pour le jeu vidéo est selon M. Guillemot "un très bon signal" qui pourra inciter d'autres acteurs à aller chercher eux aussi par le biais d'aides publiques "les moyens de réduire les coûts et donc d'amortir plus vite les investissements". La ministre a quant à elle plaidé pour la défense et la promotion du "Made in France" et de la "French touch" à l'étranger dans un secteur qui tire environ 90% de ses revenus de l'international. "Il faut valoriser cette empreinte française pour capter la valeur ajoutée, ici", a-t-elle dit.
 
Mme Pellerin entend aussi réunir "très prochainement" les professionnels du secteur pour notamment "réfléchir collectivement" à un maintien ou un retour de l'emploi en France qui représente le deuxième marché européen avec un chiffre d'affaires de 3,2 milliards d'euros réalisé l'an dernier.

Portrait d'une entreprise qui réussit avec Alexandra Marie et Caillaud Mathieu





Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information