La direction de la maison de retraite dit regretter l'expulsion de la vielle dame. Elle avait été mise à la porte vendredi pour loyers impayés et recueillie au services des urgences de l'hôpital de Châteaudun.
"On a voulu raccompagner cette dame dans sa famille. Trouvant porte close, on aurait dû la ramener chez nous et ne pas la laisser dans un hôpital. C'est une décision maladroite que je regrette", a affirmé Richard Claverie, co-président des maisons de retraite Villa Bonsoleil.
"Il ne s'agit pas d'une expulsion. Nous avons raccompagné la vieille dame chez l'un de ses fils qui s'occupe administrativement de son dossier, pour qu'il réagisse. Trouvant porte close, nous avons été pris de court", a expliqué M. Claverie, assurant que la famille était au courant.
La maison de retraite, après avoir contacté à plusieurs reprises l'un des fils qui s'occupe administrativement du dossier de la vieille dame, avait décidé de
l'emmener à son domicile à Brou (Eure-et-Loir).
Un premier préavis lui a été envoyé en recommandé fin novembre 2012, suivi d'un second courrier début janvier expliquant qu'il devait réagir avant le 6 janvier. Ces deux courriers sont restés sans réponse d'après la direction qui assure avoir tenté de contacter l'homme par téléphone sans succès.
Une ambulance a été envoyée aujourd'hui lundi 7 janvier à l'hôpital de Châteaudun, où la vieille dame est prise en charge, afin de la ramener à Chaville mais l'un de ses fils s'oppose à son retour à la maison de retraite.
La direction de l'établissement a également engagé une action devant le juge des référés de Nanterre qui a ordonné le paiement des arriérés.
Voir le reportage d'Antoine Marguet et Jean,-Yves Blanc