Des idées de sorties pour ce week-end avec l'agenda culturel de Jean-Laurent Serra
- « Edith » le 3 février à l’Espace Culturel Dispan de Floran à l’Hay-les-Roses, le 6 avril au Safran à Brie Comte Robert.
Il suffit d’un clic sur internet pour s’apercevoir que 2013 sera l’année du 50ème anniversaire de la disparition d’Edith Piaf. Avec Patricia Kass et Mireille Mathieu pour la musique, « Les Amants d’un Jour » ou encore « Piaf mon Amour », pour les spectacles entre autres, et les expositions, ils seront nombreux cette année à rendre hommage à l’une de nos plus populaires représentantes de la chanson Française. Le spectacle intitulé « Edith » a choisi de dévoiler au public quelques tubes incontournables mais surtout une partie de son répertoire moins connu. Celui de ses débuts, lorsqu’elle chantait seule ou accompagnée par un accordéoniste dans les rues étroites et escarpées de la butte, avec comme principal but de récolter dans son chapeau de quoi se nourrir et se loger. Pour incarner sur scène Edith, le spectacle met en avant la chanteuse Jil Aigrot qui est la voix chantée de Piaf dans le film « la môme » d’Olivier Dahan.Le spectacle qui raconte en musique la vie de la chanteuse sera le 3 février à l’Hay- les-Roses, le 6 avril à Brie Comte Robert et ensuite en tournée dans la région. Et c’est naturellement dans les rues de Montmartre que nous avons rencontré celle qui incarne Edith dans le spectacle avec cette voix si particulière et ses mimiques uniques.
- « Ballet Revolucion » jusqu'au 3 février au Casino de Paris
Ils revisitent la salsa sur des airs de Shakira ou encore les tubes de la chanteuse Beyoncé avec beaucoup d’énergie et de sensualité. Les danseurs cubains du ballet « revolucion » en espagnole, sont jusqu’au 3 février sur la scène du Casino de Paris avec un spectacle qui mélange musique, danse classique et acrobatie. Une belle démonstration de savoir faire pour cette troupe originaire de Cuba. Par sa position géographique et par son histoire, Cuba est une terre de brassage culturel. Et avec cette compagnie composée de danseurs et danseuses issus pour moitié de l’école nationale de ballet classique et pour l’autre moitié d’artistes formés à l’école nationale des danses traditionnelles, c’est un regard aussi technique que moderne que ces révolutionnaires du mouvement folklorique proposent au public. Emmenées par un orchestre live qui revisite les grands tubes de la bande FM et les airs incontournables de la musique cubaine, les chorégraphies oscillent entre démonstration de savoir faire acrobatique et légèreté d’exécution des pas de deux et autres petits imposés par le répertoire académique de la danse classique.
Avec la prestation du ballet revolucion, on comprend ce que signifie « avoir le rythme dans la peau ».
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- « Le Grand Bal de l’Elysée Montmartre » le 26 janvier au Parc des Exposition. Porte de Versailles
A Paris, c’est une institution aussi célèbre que le bal à papa ! Cela fait 18 ans que le grand orchestre de l’Elysée Montmartre fait valser et guincher les amoureux des parquets de bal. Et ils sont nombreux, jeunes comme vieux, populaires comme branchés à user leurs semelles aux rythmes des grands tubes de la chanson française, du pop ou encore du rock n roll Anglo-Saxon. Car la force de ce concept qui rassemble tous ceux qui aiment faire la fête sans forcément se regarder de la tête jusqu’aux pieds, c’est justement le principe d’anonymat. Depuis l’incendie de la salle mythique du 18ème arrondissement où fut créé ce regroupement de joyeux lurons, le bal de l’Elysée Montmartre était orphelin. Au parc des expositions de Paris, ils fêteront leur 300ème bal, ce samedi 26 janvier, avec, pour l’occasion, la participation en qualité de tête d’affiche de Patrick Hernandez, Partenaire Particulier, Jimmy Sommerville et Kim Carnes.
Que la fête commence, alors surtout n’oubliez pas vos chaussons, ça va guincher !
- « ID, Cirque Eloize » jusqu’au 3 février au Grand Rex.
Grace au Cirque de Soleil, la planète entière connait et reconnait le savoir faire du cirque québécois. Mais avec la venue d’autres compagnies comme les 7 doigts de la main et le cirque Eloize, il n’y a plus aucun doute, le Québec s’impose depuis quelques années comme une nouvelle terre de cirque à part entière. Et le retour Paris du cirque Eloize et sa piste aux étoiles sans animaux qui conjugue acrobatie urbaine et danse hip hop va réchauffer nos soirées hivernales. Après son gros succès au Théâtre National de Chaillot l’an passé, le spectacle intitulé ID revient au grand Rex jusqu’au 3 février avec les mêmes ingrédients qui ont scellé le respect du public. La spécialité de cette troupe réside en un subtil mélange de performance et de poésie entre des disciplines qui n’ont à priori aucun atome crochu en commun.
