Les politiques n'ont pas tardé à réagir à la candidature de NKM. Voici leurs premières réactions.
Ian Brossat, président du groupe PCF/PG du Conseil de ParisNKM ou le retour des années Tibéri
La députée de l’Essonne, Nathalie Kosciusko-Morizet annonce ce matin, dans le Parisien, son intention de se présenter à l’élection municipale à Paris.
L’ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy, qui récita tout le bréviaire du Front national durant la campagne présidentielle, met en avant le soutien de 77 conseillers de Paris, conseillers d'arrondissements et délégués de circonscription parisiens.
Parmi les soutiens de Nathalie Kosciusko-Morizet : quatre anciens adjoints de Jean Tibéri, un élu condamné à 12 mois de prison avec sursis dans l'affaire des faux électeurs du troisième arrondissement, une élue condamnée pour détournement de fonds d'une association de personnes âgées.
Avec Nathalie Kosciusko-Morizet, ce sont tous les fantômes de la vieille droite parisienne qui cherchent à revenir par la fenêtre après avoir été mis à la porte par les Parisiens en 2001.
Les Parisiens n’ont décidément rien à attendre d’un retour de la droite à Paris.
Pierre-Yves BOURNAZEL, Conseiller de Paris – Élu du 18e, candidat à la Mairie de Paris
Nathalie Kosciusko-Morizet, députée-maire de Longjumeau, a annoncé aujourd’hui sa candidature à la mairie de Paris.
Je respecte toutes les démarches et toutes les candidatures, mais je souhaite exprimer avec force un point de vue partagé par les Parisiens d’élection en élection : la confiance ne se décrète pas par sondage. Une ambition nationale a peut-être besoin de Paris comme tremplin, mais Paris n’est pas un marche-pied. (...)
J’appelle les Parisiens à apprécier en conscience l’authenticité et la sincérité de chaque candidature. Depuis une décennie, dont cinq ans comme conseiller du 18ème, arrondissement dans lequel je vis, je vais chaque jour à la rencontre des Parisiens. Fort de cette légitimité, je suis plus que jamais déterminé à m’adresser aux citoyens avec humilité et à apporter des réponses concrètes à leurs problèmes. Le candidat qui a le plus de chances d’être élu maire de Paris est, non seulement celui qui le désire le plus sincèrement, mais encore celui qui correspond le mieux aux besoins et aux aspirations des Parisiens.(...)
Une certaine idée de la déontologie démocratique et de la sincérité de l’engagement doit désormais conduire Nathalie Kosciusko-Morizet, d’une part, à quitter ses mandats obtenus dans le département de l’Essonne, d’autre part, à déclarer qu’elle se mettra au service exclusif de la ville pendant six ans (2014 – 2020). En clair, elle doit aux Parisiens de renoncer à la primaire présidentielle de 2016 pour laquelle elle est aussi candidate.
Une élection est une rencontre entre une aspiration collective et un candidat. Elle est un moment de vérité. Elle n’est ni une nomination, ni un tremplin.
L’âme de Paris est libre et insoumise, rebelle et indomptable, mystérieuse et imprévisible.
Alexis Corbière, Conseiller de Paris, Premier adjoint du 12e, Secrétaire national du Parti de gauche
Ce que veulent les habitants de Paris ce sont des services publics de qualité, des loyers moins chers, moins d’inégalités, plus de mesures écologiques, plus de partage des richesses et plus de solidarité. Bref, l’inverse du programme de la droite.
Où Mme Kosciusko-Morizet va-t-elle atterrir pour se présenter ? Dans le 12e arrondissement ? Certaines rumeurs le laissent entendre. Si c’était le cas, ce nouveau parachutage, après les rollers de M. Klarsfeld et le vélo de Mme Lagarde, serait vu comme une farce.
Quoiqu’il arrive, face à elle, elle trouvera des candidats et des militants du Front de gauche très déterminés qui porteront les aspirations profondes des parisiens qui veulent du changement
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Réaction candidature NKM
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©INA
Réactions de Pierre-Yves Bournazel et de Anne Hidalgo, candidats à la Mairie de Paris