Roger Karoutchi était l'invité de Samedi Politique sur France 3 Ile de France. Il a annoncé son intention d'être le candidat UMP pour les régionales de 2015 en IDF. Il soutient NKM à Paris et explique les conditions d'un retour possible de Nicolas Sarkozy pour 2017.
Roger Karoutchi prend date pour 2015.
Duel avec Valérie Pécresse
"Si les élections régionales ont lieu en 2015, je suis candidat à la candidature UMP pour l'Ile de France", annonce le sénateur UMP des Hauts-de-Seine.
Une ambition qui va s'affronter à celle de Valérie Pécresse également sur les rangs. "Valérie Pécresse a le droit de dire qu'elle veut -être candidate. Il y en aura peut-être d'autres. Il faudra organiser une primaire transparente et contrôlée".
Sous entendu pas comme en 2009, où une primaire avait déjà opposé Roger Karoutchi et Valérie Pécresse. Net perdant, il avait émis quelques doutes vite etouffés sur la sincérité du scrutin. "Pas comme la dernière fois ça c'est sûr. Si ça se passe correctement, si personne ne conteste le vote, on pourra tourner la page du passé", reprend-il.
Soutien à NKM
Une primaire éventuelle à qui la primaire UMP pour les municipales à Paris pourra servir de répétition. Elle sera organisé à la fin du printemps. "Je soutiens Nathalie Kosciusko-Morizet. Je pense qu'elle est la plus susceptible de faire converger des forces différentes pour gagner Paris. La primaire donnera la légitimité à Nathalie. Il n'y aura plus de contestation, de critiques ou de piques en interne", juge Roger Karoutchi qui,diplomate, a un mot gentil pour les autres candidats.
"Si on gagne Paris, ça aide à gagner les régionales. Si on ne gagne pas, ce sera plus compliqué", analyse-t-il.
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"Une primaire relégitimera Sarkozy"
Enfin, interrogé sur un retour de Nicolas Sarkozy en politique, ce sarkozyste historique qui n'a pas forcément été bien traité, se refuse à céder au Buisson bashing, en vogue dans son camp ces derniers jours. "Je ne connais pas leurs relations, je ne sais pas s'il l'écoute", esquive Roger Karoutchi.
En revanche, il est plus bavard sur les conditions d'un retour de Nicolas Sarkozy. " Je pense que Nicolas Sarkozy peut-être un recours. Il ne décidera pas seul. Tout dépendra de l'état de l'opinion, du discrédit de la gauche et de l'état de la droite", avance prudent le sénateur, soutien de Jean-François Copé.
"Si nous avons en interne, un nouveau leader incontestable, c'est sûr que Nicolas Sarkozy pourra se dire tout est en ordre, on peut gagner. Le moment où il peut dire s'il faut revenir, je reviens c'est le moment où on se dira qu'on n'a pas de candidat capable de gagner contre Hollande en 2017. Si c'est le cas, ce sera son devoir d'y aller", poursuit Roger Karoutchi.
Devra-t-il alors passer par des primaires ? "Si Nicolas souhaite revenir, qu'il aille aux primaires. Ca le relégitimera et il y aura un élan populaire autour de lui", conclue Roger Karoutchi.
