L'impressionnante agression collective des passagers du RER D qui a lieu samedi soir dernier ne manque pas de faire réagir l'opposition. A droite, les petites phrases fusent.
Samedi soir vers 22h30, en à peine 10 minutes un groupe d'une vingtaine de jeunes cagoulés a agressé les voyageurs. Le bilan de cette agression a été revu à la baisse, selon le procureur de la République à Evry, Eric Lallement, 7 victimes de vols avec violence ont été recensées et 4 plaintes déposées.
L'opposition s'empare de ce fait-divers.
Selon elle il est révélateur de "l'impunité" dont bénéficieraient les délinquants depuis l'arrivée au pouvoir de la gauche.
Valérie Pécresse, chef de file de l'UMP à la région Ile-de-France
"La recrudescence de l'insécurité constatée dans les transports d'Ile-de-France doit inciter le gouvernement à abandonner tous les signaux d'impunité qu'il a envoyés depuis son arrivée", a déclaré dans un communiqué.
Rachida Dati, maire du VIIe arrondissement de Paris
"Depuis que la gauche est au pouvoir, elle se montre incapable d'assurer l'ordre
républicain sur l'ensemble du territoire"
Echange entre la droite et Manuel Valls, à l'Assemblée nationale
Elle évoque "des bandes de voyous" semant "la terreur dans les transports franciliens".
Le ministre de l'Intérieur leur a demandé d'"arrêter d'exploiter et d'instrumentaliser ces sujets".
"Je constate que malheureusement une partie de notre jeunesse, une partie de nos quartiers à l'abandon (...) se livre à des actes tout à fait intolérables", a-t-il
déclaré.
La réaction de Jean-Paul Huchon, président de la Région (PS) et du STIF
« Je déplore l’exploitation politique totalement déplacée et populiste faite par une partie de l’opposition de ce grave incident. La sécurité des usagers des transports du quotidien en Ile-de-France est une préoccupation majeure de la Région et du STIF : elle a ainsi fait l’objet d’engagements considérables, en matière de présence humaine et de videosurveillance. »