Le Conseil de Paris doit entériner ce lundi 25 mars 2013 la réforme des rythmes scolaires, qui doit être appliquée dès la rentrée 2013 dans les 662 écoles maternelles et élémentaires de la capitale selon le souhait du maire Bertrand Delanoë. Les enseignants espèrent pourvoir stopper le projet.
Selon la ville de Paris, 40 % des enseignants (55% selon le syndicat SNUipp-FSU) seront en grève ce lundi pour tenter de stopper le projet de Bertrand Delanoë qui souhaite appliquer la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013 dans les 662 écoles maternelles et élémentaires de la capitale, avec des cours le mercredi matin et des activités périscolaires assurées par des animateurs le mardi et le vendredi de 15h à 16h30. Au moins 90 écoles devraient être fermées, soit un établissement sur sept dans la capitale.
Cette grève des enseignants répond à l'appel de l'intersyndicale parisienne (CGT-Educ'Action, SUD-Education, CNT-STE, Snudi-FO, Snuipp-FSU, SE-UNSA) qui avait appelé à une nouvelle journée d'action ce lundi 25 mars.
Pour mettre en place la réforme, Paris promet d'embaucher des agents spécialisés des écoles maternelles, titulariser 450 agents contractuels et recruter 80 animateurs supplémentaires par concours dès 2013, ainsi que des centaines de postes pour "déprécariser" des vacataires.
D'ici le 31 mars, les 24.000 communes du pays qui ont au moins une école devront avoir décidé si elles se lancent en 2013 ou 2014.