Deux à dix ans ferme requis au second procès "shitland"

Le parquet de Créteil a requis mercredi des peines de deux à dix ans de prison ferme contre 26 prévenus dans le second procès consacré à "shitland", ex-supermarché du cannabis situé dans la cité des Boullereaux à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne.

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La semaine dernière, le tribunal correctionnel de Créteil avait prononcé des peines allant de 12 mois avec sursis à sept ans ferme pour des protagonistes de ce vaste trafic d'herbe et de résines de cannabis, arrêtés après un premier coup de filet dans la cité en avril 2010. Ce second procès est le fruit d'une deuxième vague d'interpellations, en septembre 2011, conduite par les policiers du Val-de-Marne qui avaient constaté la persistance du trafic.

«Un trafic qui a pourri l'existence d'un quartier»


Des peines de deux ans ferme, certaines assorties de sursis, ont été requises contre sept "nourrices", chargées de conserver la drogue à leur domicile. A l'encontre de six conducteurs, responsables de l'approvisionnement de la cité, le parquet a requis des peines de cinq ans de prison ferme. Des peines de six ans ferme ont été requises contre neuf personnes suspectées d'avoir été les vendeurs, filtreurs ou guetteurs. Enfin, pour les quatre personnes soupçonnées d'occuper le haut de la pyramide du réseau, le substitut du procureur a requis des peines de huit et dix ans. "On n'est pas sur un petit trafic de rue, on est sur un trafic qui a pourri l'existence d'un quartier", a déclaré le substitut du procureur Eric Neveu, dénonçant "le système de terreur" qui régnait au sein de la cité. "Il y avait une surveillance H-24 par les protagonistes. L'entrée était filtrée, même pour les résidents."

Des clients qui venaient de toute l'Île-de-France


Depuis le 11 septembre 2011, date du coup de filet, "on respire aux Boullereaux". "Shitland, c'est mort, il n'y a plus rien. On a démantelé le trafic et tous ceux qui se trouvent devant cette juridiction sont les acteurs principaux du trafic", s'est-il félicité. Au cours de sa réquisition, le substitut du procureur a décrit l'organisation pyramidale du réseau, composé de plusieurs filières: stockage, approvisionnement, distribution-vente. Cette organisation avait permis à la cité des Boullereaux d'acquérir la réputation de marchandise de qualité et de sécurité pour les clients qui venaient de toute l'Ile-de-France. Les plaidoiries des avocats des prévenus doivent démarrer mercredi après-midi.
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