Dans une interview sur la chaîne Echos TV, la candidate socialiste s’est dite « prête à revoir la carte des zones touristiques à Paris ». Une position qui va à l’encontre de celle de Bertrand Delanoë qui s’est toujours opposé à l’extension de ces zones.
Actuellement il existe 7 zones touristiques à Paris dans lesquelles l’employeur peut donner un repos hebdomadaire par roulement à tout ou partie du personnel sans majorer le salaire horaire du dimanche. En déclarant être favorable à l’extension de ces zones, Anne Hidalgo rejoint Nathalie Kosciusko-Morizet sur ce thème.
Les réactions politiques ne se sont pas faites attendre.
Dans un communiqué de presse, les dirigeants de l’UMP « rappellent à Anne Hidalgo que Bertrand Delanoë a volontairement sacrifié l’avenir économique de Paris durant les deux années de mandat au cours desquelles elle a été sa première adjointe, en adoptant sur tous les sujets, et particulièrement le travail dominical, des postures idéologiques. »
Dans le clan des contre le Front de Gauche, par la voix de Ian Brossat, Président du groupe PCF/PG au Conseil de Paris, a réaffirmé sa farouche opposition « Nous n'accepterons pas que le travail dominical soit étendu dans la capitale. La gauche n'a rien à gagner à reprendre à son compte les vieilles lunes de la droite ».
Pour l’écologiste Jacques Boutault maire du 2e arrondissement de Paris et candidat aux municipales « le travail le dimanche ne profite ni aux salarié-e-s ni aux Parisiennes et Parisiens. Je défends une ville vivable qui intègre des temps et des espaces de repos, de loisir, d’activité non-marchande. Le dimanche est un temps pour soi, mais surtout un temps pour tous. »