Le directeur sportif du PSG écope d'une lourde sanction pour le coup d'épaule donné à l'arbitre à l'issue du match contre Valenciennes (35e journée de Ligue 1) : neuf mois de suspension. Le club parisien a fait appel mais voit s'envoler son plan B en cas de départ d'Ancelotti.
"Après audition de M. Leonardo De Araujo, suspendu à titre conservatoire depuis le 8 mai 2013, la Commission lui inflige une suspension de neuf mois ferme de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles pour bousculade volontaire sur l’arbitre dans le couloir des vestiaires à l’issue de la rencontre" explique le communiqué publié à l'issu de la commission de discipline par la Ligue de foot professionnel. Le PSG se voit, en outre, infliger trois points de retrait avec sursis pour la saison 2013/2014.
Depuis le titre de champion de France, le PSG semble vivre une série noire : incidents au Trocadéro lors de la remise du trophée, départ à la retraite de David Beckham, volonté de Carlo Ancelotti de quitter le club. Avec cette sanction infligée à son directeur sportif, le PSG vit un nouveau coup dur ... et se retrouve face à un casse-tête. Leonardo aurait en effet pu, si le départ d'Ancelotti est confirmé, occuper les fonctions d'entraineur par interim. Une hypothèse qui tombe à l'eau si Leonardo est privé d'accès au banc de touche. Le PSG a fait appel de cette décision mais selon les spécialistes, la sanction serait au mieux raccourcie.
Voilà de quoi renforcer le bras de fer entre les dirigeants du PSG et Carlo Ancelotti. Le technicien italien est encore en contrat pour un an. Si le PSG peut légalement le contraindre à aller au bout de son engagement, retenir quelqu'un contre son gré est délicat en terme de résultat. Trouver quelqu'un d'autre ? Les pistes José Mourinho et Arsène Wenger semblent improbables. Rafael Benitez, pressenti lui aussi, vient de signer à Naples.