Une petite partie du personnel d'Aéroports de Paris s'est mise en grève vendredi pour protester contre un projet de déménagement du siège, sans perturber les grands départs en vacances dans les aéroports de Roissy et d'Orly.
Près de 900.000 passagers sont attendus dans les aéroports parisiens entre vendredi et dimanche, à l'occasion du premier grand week-end des départs en vacances d'été.
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A Roissy-Charles-de-Gaulle, la grève, qui doit se poursuivre samedi, n'avait "aucun impact sur les voyageurs", ont indiqué des sources aéroportuaires. Même constat à l'aéroport d'Orly, qui était par contre indirectement affecté par les répercussions de la quatrième grève générale contre l'austérité qu'a connu le Portugal jeudi.
Environ 300 passagers de la compagnie nationale TAP ont passé la nuit de jeudi à vendredi dans un hôtel d'Orly et attendaient une solution vendredi.
En fin de matinée, environ 100 à 150 salariés grévistes d'ADP se sont rassemblées à l'appel de l'intersyndicale (UNSA, FO, CFE-CGC, CGT) devant le siège du groupe à Paris, a constaté une journaliste de l'AFP.
Les grévistes -- 1% du personnel selon la direction -- protestent contre le déménagement du siège à Roissy-Charles-de-Gaulle qui va entraîner "des conditions de vie dégradées" pour les 300 personnes du siège et 300 autres qui viendraient d'Orly, a souligné le président CFE-CGC d'ADP, José Munoz. Il a déploré que "toutes les annonces aient été faites par voie de presse, faisant fi des instances représentatives du personnel".
Le représentant de la CGT, Fabrice Michaud, a pour sa part manifesté son inquiétude sur la cession par l'Etat de 9,5% de son capital et dénoncé la politique salariale du groupe.