Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a effectué vendredi 26 juillet 2013 une visite "de solidarité" au poste de police de Chevilly-Larue (Val-de-Marne), où un forcené armé d'une hache avait fait irruption mardi avant d'être abattu par un policier.
Quatre jours après le drame survenu au commissariat de Chevilly-Larue, Manuel Valls s'est rendu sur place pour apporter son soutien aux forces de l'ordre. Arrivé vers 16H00, le ministre de l'intérieur a rencontré des policiers présents au moment des faits dans ce petit bureau de police, "pour affirmer son soutien", a constaté un journaliste de l'AFP. "Il y a eu une situation extrême", a rappelé M. Valls. "Il ne m'appartient pas d'émettre des conclusions. C'est à la justice, au parquet et à l'inspection générale de service (IGS) de le faire. Mais les faits paraissent suffisamment clairs pour que le ministre témoigne de sa solidarité avec des policiers courageux", a-t-il déclaré.
Mardi vers 17H45, un homme, âgé de 36 ans, s'est présenté au poste de police de cette commune de la banlieue parisienne, armé d'une hache, avant de détruire du mobilier et de menacer les fonctionnaires présents sur les lieux. Grièvement blessé par les tirs d'un policier, l'homme, qui a été décrit comme "menaçant" et "agité", est décédé des suites de ses blessures dans la soirée.
Deux enquêtes avaient été ouvertes peu après les faits, l'une visant des faits de tentative d'homicide volontaire contre personne dépositaire de l'autorité, la seconde confiée à l'Inspection générale des services (IGS) pour éclaircir les circonstances des tirs policiers.