Nathalie Kosciusko-Morizet tacle la mairie de Paris sur les dépenses et la fiscalité

La candidate UMP aux municipales à Paris a accusé la gauche d'avoir augmenté la fiscalité : "Qu'est-ce qu'ils ont fait à la Ville de Paris, les socialistes, depuis deux mandats ? Plus 40% d'impôts" a-t-elle souligné. NKM reproche aussi à la gauche une augmentation du nombre de fonctionnaires.

Interviewée au micro de RTL ce lundi 26 aôut 2013, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la Mairie de Paris, a largement contesté le bilan de la gauche dans la capitale. En ligne de mire : la hausse des impôts et l'augmentation du nombre de fonctionnaires. 

"Je me suis engagée à ne pas augmenter les impôts, à faire un audit, à le rendre public et à le faire régulièrement au cours de mon mandat" a-t-elle expliquée, avant de s'en prendre à la politique fiscale de la majorité municipale : "Qu'est-ce qu'ils ont fait à la Ville de Paris, les socialistes depuis deux mandats ? Plus 40% d'impôts. Et ça c'est une moyenne. Ça couvre certaines taxes qui ont été augmentées. Par exemple, la taxe de balayage pour certaines personnes a été multipliée par six. Et ça a servi à quoi tout cet argent ? Pas à baisser la dette : la dette a augmenté aussi. Ils multiplient [les socialistes, ndlr] la dette par presque quatre. En 2014, il y aura quatre milliards d'euros de dette à Paris. Il y en avait un peu plus d'un milliard en 2001."

Des chiffres contestés par l'adjoint chargé des finances à l'Hotel de Ville, Bernard Gaudillère qui rappelle que Paris est l'une des villes où la taxe d'habitation est la plus faible. "Moins qu'à Longjumeau", commente-t-il avec malice. Il rappelle que "les taux de la taxe d'habitation et de la taxe foncière  ont été majorées de 9% en 2009 et de 8% en 2010 et qu'ils sont inchangés depuis". En 2009, une taxe foncière départementale a été créée "mais à un taux très bas de 3%", ajoute M. Gaudillère qui souligne "que le taux d'endettement de 42% est deux fois moins élevé que celui de la plupart des grandes villes".

La députée de l'Essonne a poursuivi son argumentaire : "Ca a servi à quoi ? Plus de fonctionnaires. Il y a plus 25% de fonctionnaires avec cette municipalité à la Ville de Paris. Ils ont embauché 10 000 fonctionnaires." Nathalie Kosciusko-Moriset a ensuite souligné l'augmentation des frais de fonctionnement de la Mairie : "plus 40%" selon elle. "Les charges à caractère général sont passées de 533 millions à 705 millions."


Trop d'ajoints pour NKM

"Il y a combien d'adjoints à la Ville de Paris ?" a ensuite questionné la candidate avant de livrer la réponse : "Il y en a 36, autant je crois que de ministres au gouvernement. Moi je propose de faire pour la Ville de Paris ce que François Hollande et Jean-Marc Ayrault n'ont pas fait pour le gouvernement (...) diminuer le nombre d'adjoints." "Il faut plafonner" a-t-elle ajouté, "pas plus de 20 adjoints". "Vous savez combien ça coûte le cabinet d'un adjoint ? Ça coûte en moyenne 500.000 euros. Le maximum  qu'on connaît c'est celui de l'adjoint aux finances, 660.000 euros". 

"Il y a un cabinet dont on ne connaît pas le prix, c'est celui de la première adjointe" a-t-elle conclu, taclant ainsi sa principale adversaire aux municipales, Anne Hidalgo. 

Retrouvez l'intégralité de cette interview si dessous :







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