Le tour-opérateur TUI France, filiale du britannique TUI Travel, prépare un nouveau plan social qui pourrait porter sur au moins 250 postes, par le biais de départs volontaires. Un comité d'entreprise (CE) extraordinaire est prévu vendredi chez TUI France,
La direction de TUI France, interrogée jeudi par l'AFP, s'est refusée à tout commentaire. Selon Tourmag, 400 postes pourraient être supprimés sur trois ans, principalement dans le réseau des agences de distribution de TUI France, alors qu'un plan de près de 500 postes lancé au printemps 2012 avait essentiellement touché les activités de tour-opérateur.
D'après Tour Hebdo, le nouveau plan en projet porterait plutôt sur 250 à 325 suppressions de postes. Le journal Les Echos indique que ce plan pourrait toucher en partie des postes au siège parisien de TUI France, et pas seulement des agences.
Un comité d'entreprise (CE) extraordinaire est prévu vendredi chez TUI France, a confirmé à l'AFP Lazare Razkallah (CGT), secrétaire du CE. "Nous n'avons pas d'éléments chiffrés (sur un nouveau plan). Ce serait sur la base d'un plan de départs volontaires, mais je ne connais pas les services qui seront impactés", a-t-il dit à l'AFP.
TUI France, qui exploite les marques Nouvelles Frontières, Marmara, Aventuria et Passion des Iles, avait déjà lancé en septembre 2011 un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui a abouti à la suppression de 484 postes, sans licenciements contraints. Une dizaine de départs sont encore à effectuer à ce titre.
"Il y a deux ans, nous avions 1.580 postes, là nous sommes légèrement au-dessus de 1.000", et ces réductions "n'ont rien arrangé en termes de résultats pour l'entreprise", a affirmé M. Razkallah.
La filiale France reste l'enfant terrible de TUI Travel, premier tour-opérateur européen. Les conditions de marché en France restent "difficiles", avait indiqué le groupe en août.
TUI France comprend une activité de tour-opérateur, mais aussi la compagnie aérienne Corsair International, dont la situation se redresse progressivement.