Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, a jugé mercredi que face aux Roms, il fallait "être fermes", en relevant que certaines familles refusent des propositions de relogement.
Interrogée par i>TELE sur la polémique née de déclarations de Manuel Valls assurant que l'intégration de cette population ne pourra concerner que "quelques familles", la première adjointe de Bertrand Delanoë répond: "d'abord, je pense qu'il faut être fermes, il faut vraiment être fermes. Nous avons une situation dans nos villes qui est extrêmement critique", ajoute l'élue du XVème arrondissement.
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"Lorsqu'on a proposé par exemple des hébergements, beaucoup de ces familles les ont refusés. Ca, ça n'est pas acceptable, parce que du coup il y a des enfants en danger. Un enfant qui dort à la rue est un enfant en danger. Donc il faut de la fermeté et bien sûr des mesures sociales pour accompagner ceux qui veulent s'intégrer", selon elle.
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a estimé mercredi qu'il n'avait "rien à corriger" à ses propos de la veille sur les Roms qui, selon lui, ne sont qu'une minorité à vouloir s'intégrer en France. "Mes propos ne choquent que ceux qui ne connaissent pas le dossier", a-t-il déclaré sur RMC-BFMTV, alors qu'Arnaud Montebourg avait jugé mardi que les propos de Manuel Valls étaient "excessifs"
De son côté, Nathalie Kosciusko Morizet, candidate UMP à la Mairie de Paris, dénonçait sur RTL, « le laxisme de sa principale concurrente ». « Il y a, précise NKM, ceux qui regardent la réalité en face et il y a la ligne laxiste de ceux qui persistent à nier la réalité, celle d'Anne Hidalgo et de Christiane Taubira. »
« C'est un problème européen, ajoute NKM, Mais si nous sommes le seul pays et la seule capitale à ne pas se défendre, on est sûr de voir augmenter les problèmes »
NKM présente ses mesures contre les Roms par rtl-fr