L'UMP et les centristes de l'Alternative (UDI-MoDem) partiront unis derrière Nathalie Kosciusko-Morizet, dès le premier tour des élections municipales à Paris, au terme d'un accord âprement négocié. Philippe Goujon répond à sa dissidente, Géraldine Poirault-Gauvin
Après une longue journée d'âpres négociation, Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), Marielle de Sarnez (MoDem) et l'économiste Christian Saint-Etienne, qui avait été désigné cet été candidat de l'UDI, ont annoncé jeudi soir vers 21 h, "l'aboutissement d'un travail de fond engagé durant le mois de novembre" pour parvenir à cette union.
« "Les Parisiennes et les Parisiens ont envie qu'on dépasse les frontières de partis politiques, nous en sommes convaincus", a commenté Nathalie Kosciusko-Morizet.
L'annonce intervient alors que NKM se heurte à des dissidences internes à son parti dans plusieurs arrondissements, notamment celle de Dominique
Tiberi (fils de Jean) qui menace le maintien à droite du Ve ou celle, officialisée jeudi soir 5 décembre, sur le plateau de France3 Paris Ile-de-France, de Géraldine Poirault-Gauvin, élue du XVe déterminée à en découdre avec Philippe Goujon, député-maire de cet arrondissement. Dès ce vendredi 6 décembre, sur France3 Ile-de-France, Philippe Gougeon répondait à Mme Poirault-Gauvin
Jean-Louis Borloo, le Président de l'UDI a indiqué que l'accord garantit aux centristes de l'Alternative, 30% des places éligibles au Conseil de Paris. Ce qui signifie que les élus centristes pourraient voir le nombre de leurs élus doubler par rapport à aujourd'hui. Jean-Louis Borloo a ajouté « arrondissement
par arrondissement, les noms sont arrêtés, tout est bouclé, nous sommes très contents »