Un des ossements repêchés en mer, en février, près d'Antibes (Alpes-Maritimes) n'est finalement pas celui de Stéphane Hirson, jeune homme disparu en 1994 en Seine-et-Marne, comme on l'a cru début novembre 2013
Le parquet de Grasse, en charge de l'affaire, a annoncé ce lundi matin 16 décembre, que l'un des ossements repêchés en mer près d'Antibes, que l'on avait cru appartenir au jeune Stéphane Hirson, jeune homme de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) disparu dans la région de Nice en 1994, n'est finalement pas le sien.
Après de nouveaux tests ADN pratiqués sur cet ossement, l'expert a conclu "que finalement l'ADN de l'os retrouvé à Antibes ne correspond pas à celui du jeune Hirson".
Plusieurs os, dont un crâne portant la mystérieuse inscription "mort aux pédophiles", avaient été retrouvés les 10 et 27 février par un plongeur puis des gendarmes à six mètres de fond près d'un chemin côtier. De premiers tests ADN avaient révélé qu'ils appartenaient à deux hommes et deux femmes et qu'un humérus notamment était celui de Stéphane Hirson, porté disparu début 1994, juste avant ses 18 ans.
L'ADN de cet ossement correspondait en effet à celui de la mère du disparu, selon l'expert qui précisait dans son rapport: "La probabilité de maternité est supérieure à 99,95%. Il est donc vraisemblable que l'os objet du scellé n°4 provient d'un fils biologique de Mme EM". L'expert ajoutait notamment "que ce rapprochement pouvait aussi être fortuit et qu'il convenait de procéder à des analyses ADN complémentaires".
De nouvelles analyses ADN à partir de prélèvements sur tous les membres de la famille du disparu, dont le père, se sont donc finalement révélées négatives. Les investigations se poursuivent pour élucider cette affaire où aucune hypothèse n'est privilégiée.
Les premiers tests ADN effectués sur les autres ossements avaient révélé que les humérus et le fémur retrouvés à Antibes étaient ceux de personnes de moins de 30 ans et que le crâne, étrangement gravé à l'encre indélébile, appartenait à un homme de moins de 50 ans.