Le refus de la CFDT, principal actionnaire de Mory Ducros, d'avaliser le projet de reprise par Arcole Industries risque de rendre cette offre "irrecevable", a averti mardi Arcole avant une nouvelle audience au tribunal de commerce de Pontoise en début d'après-midi.
Le refus de la CFDT, principal actionnaire de Mory Ducros, d'avaliser le projet de reprise par Arcole Industries risque de rendre cette offre "irrecevable", a
averti mardi Arcole avant une nouvelle audience au tribunal de commerce de Pontoise en début d'après-midi.
La CFDT avait signé le 30 janvier, avec trois autres organisations syndicales, "un engagement qui prévoit que les organisations syndicales sont prêtes à signer l'accord collectif permettant la levée des conditions suspensives et donc la recevabilité de l'offre", rappelle Arcole, principal actionnaire de Mory Ducros, dans un communiqué.
"La signature d'un tel accord est un préalable indispensable à la mise en oeuvre, dans des conditions satisfaisantes, de la nouvelle organisation et des mesures sociales d'accompagnement en faveur des salariés non repris ainsi que de la sauvegarde du fonds de commerce de l'entreprise", fait valoir le groupe spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté.
Mais la fédération CFDT des Transports a annoncé mardi que le syndicat ne signerait pas. "On demande qu'Arcole lève ses conditions suspensives, sans condition, et dépose son offre", a déclaré à la presse André Milan, secrétaire général de la FGTE-CFDT, qui avait signé la semaine dernière le protocole de fin de conflit.
Arcole, pour qui il n'est pas question de revenir sur les conditions suspensives, avertit que si la CFDT ne change pas d'avis, "l'offre d'Arcole, qui assurerait
pourtant des perspectives pérennes à Mory Ducros en sauvegardant 2.210 emplois et 50 sites, deviendrait irrecevable".
Le tribunal de commerce de Pontoise (Val-d'Oise) va une nouvelle fois se pencher sur le dossier à partir de 14H30.