France 3 Paris publie chaque dimanche, le journal de campagne de Deborah Pawlik, candidate UMP dans le 10 ème et de Capucine Edou, candidate PS dans le 7 ème. Elles vont vous faire vivre au plus près, ce qu'est une bataille d'arrondissement.
Les municipales à Paris, ce sont vingt batailles électorales. Une par arrondissement. C'est le scrutin de base de la loi dite PML de 1983.
Il y a donc les chefs de file par parti, candidats au fauteuil de maire de Paris, et leurs vingt lieutenants qui briguent une mairie d'arrondissement et qui sont surtout chargés d'amener le nombre de conseillers de Paris nécessaires pour avoir la majorité à l'Hôtel de Ville.
Ces lieutenants mènent donc une double campagne: la leur et celle de leurs généraux en chef. Il s'agit à la fois de relayer les propositions de leurs partis pour l'ensemble de la capitale, de trouver des déclinaisons locales des différents programmes et de mettre en valeur et en avant ses qualités personnelles et son parcours.
Pour vous expliquer cette stratégie subtile, France 3 Paris.fr a choisi d'ouvrir ses "colonnes" à deux candidates. Déborah Pawlik, tête de la liste UMP-UDI-MoDem dans le 10 ème arrondissement et Capucine Edou, tête de la liste PS_PC-PRG dans le 7 ème arrondissement. Chaque, dimanche, elles vont tenter de vous faire vivre leur campagne municipale afin que vous puissiez comprendre au plus près, les ressorts de l'élection à Paris.
Il s'agit pour toutes les deux de leur première campagne municipale. Ces deux trentenaires ont néanmoins déjà concouru aux élections législatives de juin 2012 comme candidate titulaire ou suppléante. Elles n'ont pas encore de mandat électif mais travaillent dans un milieu proche de celui de la politique. Déborah Pawlik est contractuelle au ministère de l'Ecologie et Capucine Edou s'occupe des relations internationales de Sciences-Po.
Dernier point commun. Elles n'ont toutes les deux aucune chance de gagner l'élection. Le 10 ème est très ancré à gauche, le 7 ème fortement marqué à droite. Ce sont donc deux candidates soldats, sacrifiées au front, sur les épaules desquelles ne reposent pas l'élection du maire de Paris. Cela leur donne une plus grande liberté de ton et de stratégie et n'entame pas leur enthousiasme. Elles ne peuvent qu'avoir une bonne surprise.