Massifs, puissants, dociles ... Ils en imposent ! Il y a encore 50 ans, victimes de la mécanisation à outrance de nos campagnes, les chevaux de traits étaient en voie de disparition.
Pour des considération autant économiques qu'écologiques, ils bénéficient aujourd'hui d'un petit regain d'intérêt,
Des chiffres sur les traits !
En 2012, on recensait 84 4000 chevaux de trait en France, toutes races confondues. Un effectif en légère augmentation représentant tout de même 13,5% de l'effectif total des équidés.A l'inverse de cette population équine en légère croissance, le nombre d'élevages est lui en forte diminution, passant de 14 000 au début des années 1990 à moins de 9 000 en 2010.
Principalement orientés vers la production bouchère (70 000 animaux), ces élevages ont de plus subi l'an passé les effet de la crise de la viande chevaline et leur nombre s'est encore réduit.
Pour autant, le cheval de trait bénéficie d'une diversification de ses activités et il est de plus en plus utilisé - réchauffement climatique en cause et démarche écologique en cours - dans des taches agricoles telles que le débardage du bois, l'entretien des vignes et le maraîchage. La filière sport-loisir, équitation et attelage, valorise également les races dites de "trait léger".
Des traits en 10 points
De A comme Ardennais à T comme Trait du Nord, 10 races de chevaux de trait sont reconnues et élevées en France (source : Haras de France). Les races sont liées au terroir, surtout dans la moitié Nord de la France, selon des croisements qui ont été choisis localement, pour produire des chevaux correspondant aux besoins locaux.Comtois, Boulonnais et Percherons sont les chevaux de trait dont les races sont aujourd'hui les plus représentées.
A l'inverse, les Boulonnais et les Trait du Nord sont très peu nombreux et même, du fait d'un trop faible nombre de naissance, menacés de disparition.
L'année dernière, 6 juments "Trait du Nord" participaient au concours de la race, au salon de l'agriculture, parmi lesquelles Tamara, une jument déjà primée et "bichonnée" par son éleveur.
L'avenir du Cheval de trait en France a fait l'objet d'un rapport établi par AGRO SUP' Dijon (l'institut national supérieur des sciences agronomiques, de l'alimentation et de l'environnement) en collaboration avec France Trait (Union des associations françaises de chevaux de trait). Il est consultable ici :
L’utilisation du cheval de trait dans l’agriculture contemporaine en France
D'où vient la définition du Cheval vapeur ?
À la fin du XVIIIe siècle, les chevaux étaient le moyen le plus utilisé pour déplacer des charges et servaient aussi à actionner des machines, par exemple pour remonter l’eau des puits. Avec l’invention de la machine à vapeur, il a fallu établir une conversion entre leur puissance et celle que l’on peut obtenir d’un cheval,Pour les pays qui utilisaient le système métrique, le « cheval-vapeur » a été défini comme la puissance développée par un cheval pour remonter de 1 mètre une masse de 1 kg en 1 seconde.
Source : http://www.futura-sciences.com/