La moitié des commerçants d'Outremer se trouvent au Hall 7.3, au dessus des autres, avec les commerçants des pays étrangers. Seulement voilà, les allées sont largement plus vides qu'ailleurs, et la perspective de déficit est réelle.
L'image ci-dessus a été prise à l'heure du déjeuner, alors qu'un étage plus bas, au 7.2, les restaurateurs sont débordés, et les allées presque bouchées. Le contraste est saisissant entre les deux espaces, et à l'heure de la nocturne ce vendredi, censée gonfler le chiffre d'affaire, ainsi qu'à l'approche de la fin du salon, certains commerçants haussent le ton.
C'est le cas de ceux qui représentent les territoires d'Outremer. Ce n'est pas tant l'emplacement qu'ils contestent, qu'une succession d'erreurs. Une partie des stands se retrouvent en haut (au 7.3), et la signalétique "outremer" installée au départ mentionne principalement le bas (le 7.2), que ce soit sur le plan distribué aux visiteurs, que sur les panneaux près des escaliers.
Depuis, les organisateurs ont modifié quelque peu les renseignements, et ce vendredi des hôtesses suggèrent de monter au troisième étage. Un premier arrangement est proposé pour baisser un peu le prix du stand.
Mais à cela s'ajoute des pannes d'escaliers roulants qui n'ont pas incité des visiteurs souvent fatigués par leurs déambulations à aller jusqu'au bout. Les chiffres avancés par les commerçants sont éloquents. Trente pour cent de chiffre d'affaire en moins, au bas mot.
Luc Satissiba , du restaurant "Le Paille en Queue", et Jean Jurson, Guadeloupéen à la tête des "Plaisirs d'Outremer", ne décolèrent pas.
De nouvelles discussions sont prévues entre les organisateurs et les commerçants.