Philiipe Dallier, sénateur-maire UMP de Pavilllons-sous-bois annonce pour France 3 Paris sa candidature à la présidence de la métropole du Grand Paris. Elle se mettra en marche en janvier 2016. Et au vu des résultats des municipales, elle pourrait être dirigée par la droite.
En politique, il ne faut pas perdre de temps. Alors que les résultats du premier tour des municipales en Ile-de-France annoncent peut-être une recomposition du paysage politique francilien, Philippe Dallier, sénateur UMP, réelu maire de Pavillons-sous-Bois avec 82% des voix (l'un des meilleurs scores de France) annonce sa candidature à la présidence de la métropole du Grand paris, l'organisme poltique du Grand Paris qui sera mis en place à partir du 1er janvier 2016. Entretien exclusif pour France 3 Paris.
Ce n'est pas un peu tôt pour annoncer votre candidature alors que les municipales ne sont même pas finies ?
Philippe Dallier : "L'hypothèse la plus plausible, c'est qu'il n'y aura pas de majorité politique claire au sein de la future institution Métropole du Grand Paris. Il y aura peut-être même une majorité de droite (avec la vague bleue qui se dessine en IDF ndlr) même si Paris reste à gauche. C'est une situation qui n'était pas envisagée il y a encore quelques semaines.
Dans ce cadre là, je serai candidat à la présidence du Grand Paris. Je suis le premier à avoir porté ce projet. J'ai fait en sorte qu'il soit adopté au Sénat. Je défends cette idée depuis des années. Je suis cohérent.
Mais justement la droite dans sa majorité a voté contre ce projet de métropole du Grand Paris Cela veut-il dire qu'il peut-être remis en cause si la majorité en son sein y est hostile ?
Philippe Dallier : "Je n'en sais rien. La loi a été adoptée. La métropole du Grand Paris sera mise en en place. Il reste un an et demi pour s'y préparer. Il faut se mettre au travail maintenant. La question n'est plus de savoir si on est pour ou contre, il est de savoir dans quelles conditions va être mise en place cette métropole. Et il faudra un président qui puisse l'incarner. Et dans ce registre là, je ne suis pas le plus illégitime.
Vous pourriez être le candidat du consensus, soutenu par la gauche ?
Philippe Dallier : "Bien sûr, cette métropole ne doit pas être un outil de la gauche contre la droite ou de la droite contre la gauche. C'est un outil au service des habitants de cette métropole. Il faut dégager une majorité d'idée pour porter la métropole sur les fonds baptismaux.