Le parquet de Paris, qui demandait de la prison ferme, a fait appel de toutes les peines avec sursis prononcées par le tribunal à l'encontre des mis en cause dans les violences en marge de la manifestation pro-palestinienne interdite samedi.
Le parquet a fait appel de trois condamnations à des peines de prison avec sursis prononcées lundi à l'encontre de deux pères de famille sans casier judiciaire, reconnus coupables de rébellion, et d'une jeune femme déjà condamnée par le passé, reconnue coupable d'avoir jeté une bombe lacrymogène sur les forces de l'ordre. Tous étaient aussi poursuivis pour leur participation à la manifestation interdite.
Le ministère public a également fait appel de cinq condamnations mardi à des peines de prison avec sursis, notamment pour violences à l'encontre des forces de l'ordre, en l'occurrence des jets de projectile.
Dans tous les cas, le parquet avait réclamé de la prison ferme.
Tous les dossiers étaient traités selon la procédure accélérée de la comparution immédiate.
Mardi, le tribunal de Pontoise a condamné à de la prison ferme quatre jeunes hommes interpellés dimanche à Sarcelles, en banlieue parisienne, lors d'un rassemblement interdit ayant dégénéré en émeutes urbaines. Trois d'entre eux ont été incarcérés.