Un suspect a été arrêté dans le cadre de l'enquête sur la disparition de 52 kilos de cocaïne dans les locaux de la PJ parisienne, au 36 quai des Orfèvres. L'homme est un gardien de la paix de 34 ans. En vacances depuis vendredi, il a été arrêté sur son lieu de vacances près de Perpignan.
Un suspect a été arrêté dans le cadre de l'enquête sur la disparition de 52 kilos de cocaïne dans les locaux de la PJ parisienne, au 36 quai des Orfèvres. L'homme est un brigadier âgé de 34 ans. En vacances depuis vendredi, il a été arrêté sur son lieu de vacances près de Perpignan.
Cette identification a été possible grâce à l'exploitation des bandes vidéos de surveillance du siège de la PJ. Le suspect, vêtu d'une casquette, est sorti du 36 avec deux sacs apparemment lourds dans la nuit du 24 au 25 juillet 2014. Il a été repéré grâce à son téléphone portable.
La disparition des 52,6 kg de cocaïne avait été constatée le 31 juillet au matin. Les enquêteurs de l'IGPN (police des polices) s'étaient rendus immédiatement sur place et le 36 quai des Orfèvres avait été minutieusement perquisitionné.
Les hommes de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, la "police des polices"), communément appelés les "boeuf-carottes" pour leur célérité à asticoter leurs collègues "ripoux" , sont retournés vendredi matin à la brigade des stup'.
Ils avaient déjà passé une partie de la nuit au "36", où ils ont entendu plusieurs policiers et, aidés de chiens spécialisés dans la détection de stupéfiants, cherché en vain les quelque 51 kg de cocaïne envolés, estimés à la revente entre deux et trois millions d'euros, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.
Ils ont même cherché dans les autres unités qui jouxtent les stups', comme la célèbre brigade criminelle, ont ajouté ces sources, sans plus de précision sur les suites de l'enquête, qui s'avère "très délicate" et "sous tension". Tous les enquêteurs de la brigade des stupéfiants de la PJ, soit une centaine de personnes, devront être entendus par l'IGPN.
La drogue provenait d'une saisie réalisée le 4 juillet. Ce jour-là, la brigade des stupéfiants de Paris, dans le cadre d'une commission rogatoire, interpellait
14 personnes et saisissait dans un appartement parisien 48 pains de cocaïne composés chacun d'environ 1.100 grammes, pour une valeur marchande
totale estimée à 2 millions d'euros, indiquent-ils encore.