Photo volée de Closer: la justice se prononce sur la demande de Julie Gayet

Julie Gayet saura mardi si le tribunal de Nanterre lui donne raison face à un paparazzi et à Closer, poursuivis au pénal pour avoir pris une photo de l'actrice au volant de sa voiture, une semaine après les fracassantes révélations sur sa liaison avec François Hollande.

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Le magazine people avait publié dans son édition du 17 janvier un cliché légendé: "C'est avec sa Citroën blanche que Julie Gayet a l'habitude de retrouver le président". Lors de l'audience le 1er juillet devant le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine), la justice a cherché à savoir qui était l'auteur de cette photo volée, prise rue de Sèvres, dans un quartier cossu de Paris.

Le paparazzi, Laurent Viers, est le principal suspect. Julie Gayet l'a identifié et son téléphone portable a été localisé à quelques centaines de mètres de là le 17 janvier. "Je n'arrivais pas à m'en débarrasser", avait confié aux enquêteurs l'actrice, évoquant "une course-poursuite". Le photographe de 47 ans a reconnu devant le tribunal avoir suivi la comédienne "pour avoir des informations", mais démenti l'avoir photographiée. Le parquet a requis à son encontre une interdiction d'entrer en relation avec elle pendant trois ans.

Un euro symbolique réclamé

Son beau-frère, Sébastien Valiela, 47 ans, auteur des fameux clichés montrant, séparément, Julie Gayet et François Hollande au pied d'un immeuble rue du Cirque à Paris, tout près de l'Élysée, a assuré ne pas être à l'origine de cette nouvelle photo. Il n'a d'ailleurs pas été jugé pour cela, mais pour avoir aidé Laurent Viers à se fabriquer une fausse carte de journaliste à partir de la sienne.

Carmine Perna, directeur général de Mondadori Magazines France - qui édite Closer - et Laurence Pieau, directrice de la rédaction de l'hebdomadaire, sont quant à eux poursuivis pour avoir publié le cliché. Le ministère public a requis 5.000 euros d'amende avec sursis à leur encontre, ainsi que la diffusion par voie de presse du jugement. A la barre, Laurence Pieau a assuré qu'elle pensait être dans son droit. La voiture, "pour moi, ce n'est pas un endroit privé", a-t-elle défendu. "Je n'ai pas eu le sentiment d'enfreindre la loi."

L'avocat de Julie Gayet, Jean Ennochi, a réclamé l'euro symbolique pour le préjudice de sa cliente. "Elle vit des choses difficiles, elle a été traquée, sa vie privée mise sur la place publique", avait-il déclaré à l'issue de l'audience.

Le 27 mars, Closer a été condamné au civil à verser à l'actrice 15.000 euros de dommages et intérêts pour avoir diffusé les images de la rue du Cirque. Une enquête a par ailleurs été ouverte à Paris pour "mise en danger de la vie d'autrui".

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