Rentrée scolaire : des écoles bloquées, des profs en grève et des rentrées retardées

Mardi matin, les élèves de maternelle, de primaire, de collège et de lycée reprenaient le chemin de l’école. C’est vrai partout sauf dans certaines communes d’Ile-de-France où la rentrée ne s’est pas passée comme prévue.

C’est devant des grilles fermées que les élèves de trois communes d’Ile-de-France sont arrivés mardi matin. Parents mécontents, enseignants en grève, tant d’éléments qui ont empêché les petites têtes blondes de revenir sur les bancs de l’école au premier jour de cette année scolaire.

A Fleury-Merogis (91), la rentrée des classes de l’école élémentaire Paul-Langevin a été perturbée par des parents qui bloquaient les enfants dans la cour de récréation. D’après le Parisien, c’est une nouvelle fermeture de classe qui est en cause. Alors que l’an dernier l’école comptait dix classes, il n’y en avait plus que huit mardi matin, bien que le nombre d’élèves nécessite l’ouverture d’une classe supplémentaire pour les établissements comme celui-ci, classé en zone prioritaire.

A Gennevilliers village (92), les grilles de l’école sont restées fermées mardi. Là encore, le nombre de classe n’est pas respecté. Cependant, ce ne sont pas les parents mais les enseignants qui font pression. En grève, ils sont soutenus par de nombreux parents et réclament l'ouverture d'une seizième classe. Comme le précise le Parisien, les parents avaient été avertis dès vendredi par une affiche sur la grille mais tous ne l'avaient pas vue.

Enfin, à Soisy-sur-Ecole, les parents ont décidé de ne pas conduire leur progéniture en classe. Dans cette commune de 1 377 habitants, les enfants jouaient devant les banderoles de protestation accrochées sur le portail de l’école ce mardi matin. Pour protester contre les nouveaux tarifs de cantine et de garderie, la grande majorité des parents a refusé que les enfants rejoignent les classes. « Avec la réforme des rythmes scolaires, nous avons des coûts supplémentaires. Nous ne pouvons plus mobiliser une personne chaque jour pour gérer les inscriptions », a expliqué le maire de Soisy-sur-Ecole, Philippe Berthon, au Parisien.

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