Une étude inhabituelle détaille et analyse les homicides survenus ces dernières années en Ile-de-France. Ses résultats, pas forcément utiles, font apparaître un plus grand nombre de crimes le samedi, des meurtriers plus masculins et des victimes qui sont des hommes
L'information ne pouvait pas passer inaperçue...même si elle ne sert pas à grand chose : on tue plus le samedi, deux victimes sur trois sont des hommes et les auteurs très majoritairement de sexe masculin.
L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), qui s'est penché pour la première fois sur les homicides perpétrés à Paris et dans sa proche banlieue (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne) entre 2007 et 2013. Tout y passe : armes utilisées, âge des victimes et des auteurs, typologie des homicides et lieux où ils sont commis.
Il en ressort notamment qu'il y a moins d'homicides en début de semaine, davantage en fin de semaine, et particulièrement le samedi. Près de la moitié ont lieu la nuit.
Majoritairement, les meurtriers sont des hommes : plus de neuf sur dix. Mais leurs victimes sont également des hommes : plus des deux tiers.
Voilà pour "l'essentiel" si l'on peut dire ! Pour le reste on peut lire que les homicides se font très majoritairement à coup d'armes blanches ou d'objets. Les armes à feu ne concernent qu'un quart des faits et le poison est quasi inexistant.
Dans cette moisson impressionnante de chiffres en tous genres, qui ne signifient pas forcément grand chose et semblent assez inutiles, on trouvera les âges des meurtriers, des victimes, le taux d'emploi des meurtriers, la proportion de criminels du même sexe que leur victime et la comparaison entre les meurtres au domicile de la victime et ceux commis dans la rue.
Peut-être cette étude deviendra-t-elle bientôt un document de référence pour les "candidats-auteurs" de romans policiers soucieux d'hyper-réalisme.